Le Conseil de paix et sécurité de l’UA tient une réunion à Bujumbura

Ouverture à Bujumbura le 28 août 2023, de la 3ème Réunion Consultative du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, des Organes délibérants des Communautés Economiques Régionales et Mécanismes Régionaux.
C’est une réunion de concertation pour savoir ce que font les uns et les autres en rapport avec les questions de paix et sécurité afin qu’il n’y ait pas de chevauchement a précisé l’Ambassadeur Willy Nyamitwe, président de la réunion.

L’Ambassadeur Willy Nyamitwe représentant du Burundi à l’Union africaine a fait remarquer que cette réunion se tient au moment où l’Afrique est confrontée à une recrudescence de changements anti constitutionnel de Gouvernement et la montée du terrorisme violent. Le cas le plus récent de changement anticonstitutionnel étant le coup d’Etat opéré par des militaires au Niger.

Dans la gestion de cette crise du Niger, la CEDEAO s’est investi dans le retour à l’ordre constitutionnel, l’une des options étant l’envoi d’une force militaire dans ce pays.
Mais selon Willy Nyamitwe, le Burundi qui assure la présidence tournante du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine pendant le mois d’août s’est opposé à l’utilisation de la force, parce que les armes peuvent faire trop de dégâts.

Pour le Burundi au moment où l’un des objectifs de CPS est de faire taire les armes sur le continent, l’envoie d’une force contre les putschistes n’est pas une solution.
Pour le Burundi il faut plutôt privilégier les voies diplomatiques et démocratiques dans la résolution de la crise du Niger.

En marge de la réunion consultative du CPS de l’UA, la Première Dame du Burundi et présidente de la MIPREDA Angeline Ndayishimiye a participé à une séance de briefing sur ce que font le CPS de l’UA, les organes délibérants des communautés économiques régionales et mécanismes régionaux en matière de paix et sécurité.

Selon la Première Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye, la Mission de Paix des Premières Dames d’Afrique MIPREDA est déterminée à garder un contact permanent avec le CPS de l’UA, les organes délibérants des communautés économiques régionales et mécanismes régionaux.

La MIPREDA est aussi prête à collaborer avec tous ces organismes dans le domaine de l’humanitaire afin d’atténuer les souffrances des populations victimes du terrorismes violents et des affres des guerres.
Angeline Ndayishimiye déplore surtout la montée des changements anticonstitutionnel qui font qu’actuellement il y des pays qui sont suspendus dans l’Union africaine.

Concernant la crise au Niger, la présidente de la MIPREDA Angeline Ndayishimiye dit qu’elle salue les efforts de la CEDEAO pour un retour à l’ordre constitutionnel et emboîte le pas au CPS en appelant à des sanctions qui n’affectent pas la vie et le bien-être des citoyens innocents.

 
Par BARANGENZA Laurent