En ce mois de septembre 2023, des événements inhabituels se sont produits aux États-Unis dans l’Etat de Maine, suscitant des préoccupations quant à leur conformité avec les lois burundaises et leur impact potentiel sur les traditions au Burundi. Il s’agit des intronisations au rang de Bashingantahe, par une institution abolie depuis le 15 septembre 2022 par le gouvernement burundais.
En effet, le 15 septembre 2022 le gouvernement du Burundi a pris la décision de mettre fin à l’institution Bashingantahe. Cette décision a été prise dans le cadre d’un processus visant à moderniser le système judiciaire burundais quelle que soit sa forme et en vue de mettre en place des pratiques harmonieuses, justes et transparentes connues de tous, dont le but ultime est de garantir l’ordre social en toute équité.
Cependant, malgré cette abolition, des individus aux États-Unis ont organisé des intronisations des Bashingantahe en violation flagrante des lois burundaises. Cette pratique soulève des questions sur sa légitimité, son impact potentiel et ses effets pervers au sein de la société burundaise.
Les intronisations aux Etats-Unis par l’institution Bashingantahe déjà abolie par la Loi burundaise, constituent un acte de défiance envers les lois et les décisions du gouvernement burundais. Cela est susceptible de créer une tension potentielle entre ceux qui se disent défenseurs de la tradition en opposition avec les autorités du pays.
Bien que cela puisse ne pas avoir provoqué des soubresauts immédiats, de telles actions peuvent entraîner des répercussions à long terme au Burundi. Elles risquent également de compliquer les réformes entreprises par le gouvernement pour renforcer l’État de droit.
Les intronisations aux Etats-Unis par ladite institution Bashingantahe déjà abolie par la Loi burundaise, pourraient soulever des questions diplomatiques, car elles mettent en lumière des défis potentiels auxquels sont confrontées les communautés burundaises à l’étranger.
La préservation des traditions culturelles burundaises et le respect des lois burundaises en vigueur doivent être une norme peu importe où l’on se trouve ; du moins si on se dit qu’on est encore un citoyen Burundais.
Les intronisations faites aux Etats-Unis par cette institution Bashingantahe déjà abolie par la Loi burundaise et en contradiction avec le bon sens sont un sujet de préoccupation qui mérite une réflexion sérieuse. La situation actuelle devrait interpeler les autorités quant au respect de la culture burundaise et les lois du pays.
Il est généralement conseillé de respecter les lois et les décisions gouvernementales, et en cas de désaccord, de chercher des voies de dialogue pacifiques pour faire valoir ses opinions. Ce passage en force de l’institution Bashingantahe déjà abolie par la Loi burundaise, mine de rien, pourrait éventuellement cacher un projet macabre.
Restons vigilants car cela pourrait être un signe avant-coureur de quelque chose en gestation.
Kabura.