USA, DIPLOMATIE – New-York, 11/05/2018 – Les USA ont demandé aux Nations Unies de « surveiller la situation politique, sécuritaire et des droits de l’homme au Burundi dans la perspective du référendum constitutionnel du 17 mai. La liberté d’expression est essentielle pour un processus référendaire crédible« .
En réaction, l’Ambassadeur du Burundi à l’ONU Albert Shingiro a réagit : » … une ingérence osée et inacceptable qui viole de façon notoire la Charte de l’ONU … Aucun pays, quelle que soit sa taille ou son niveau de développement n’a le droit de se mêler dans les affaires constitutionnelles du Burundi qui relèvent exclusivement de la souveraineté nationale… Qu’ils surveillent plutôt leur pays! A tous les acteurs exogènes de mauvaise foi qui se mêlent dans notre cuisine interne, nous leur opposerons la vérité, la bravoure, l’unité, la résilience, la cohésion et le patriotisme«
Le Burundi s’interroge sur la motivation de cette question osée des USA, bafouant tout tranquillement le droit international …
SOURCES : IKIRIHO.BI , NAHIMANA P.