Le Burundi a récemment été élu, aux côtés du Portugal, comme coprésident du Comité préparatoire de la 4ème Conférence Internationale sur le Financement pour le Développement (#FFD4). Cet événement d’envergure mondiale est prévu du 30 juin au 3 juillet 2025 en Espagne, marquant une étape importante pour le Burundi sur la scène internationale.
Il sied de préciser que le choix des deux pays qui vont présider ce comité préparatoire se fait sur la base suivante : l’un doit provenir et représenter les pays dits « développés » et l’autre des pays « en développement ».
L’élection du Burundi en tant que coprésident du Comité préparatoire témoigne de la reconnaissance de la communauté internationale envers les efforts du pays en matière de développement économique et social. C’est aussi une preuve de la confiance accordée à sa capacité à contribuer de manière significative aux discussions et aux décisions concernant le financement du développement mondial.
La Mission Permanente du Burundi aux Nations Unies a joué un rôle crucial dans cette nomination historique, démontrant son engagement et son leadership dans les questions de développement. Son travail acharné et son plaidoyer efficace ont contribué à faire entendre la voix du Burundi sur la scène internationale, ouvrant ainsi la voie à cette opportunité unique de coprésider la FFD4.
Cette nomination revêt une importance particulière pour le Burundi, un pays qui se reconstruit et aspire à progresser malgré les défis persistants. En effet, cette nouvelle responsabilité conférée au Burundi témoigne de sa volonté de s’engager activement dans les efforts mondiaux visant à promouvoir un développement durable et inclusif.
Malgré les défis auxquels il est confronté, le Burundi continue de faire des pas significatifs vers l’avant. Cette nomination à la coprésidence de la FFD4 est un témoignage fort de la détermination du Burundi à jouer un rôle constructif sur la scène internationale et à contribuer à façonner un avenir meilleur pour ses citoyens et pour le monde entier.
Cette confiance qui nous est réitérée doit être vue comme signe de reconnaissance que le Burundi possède les qualités nécessaires pour présider un processus aussi complexe qu’est le financement pour le développement, et la mission permanente du Burundi auprès des Nations unies à New York nourrit l’espoir que le document final qui sera soumis au cours de la conférence après les négociations avec les autres États membres sera un document fort symbole d’un pacte de solidarité entre les pays développés et les pays en développement vers la réalisation de l’agenda 2030 sur les objectifs de développement durable.
Par : Ntwari James
Photos: @BurundiOnu