L’expert en matière de changement climatique a indiqué qu’il y aura les précipitations excédentaires entre mars et mai 2024 dans les régions naturelles de Mugamba, Buyenzi et une partie des Mirwa et de l’Imbo et des précipitations normales à tendance excédentaire pour le reste des régions naturelles du pays.
Selon Isaac Nzitunga, conseiller au cabinet du ministère en charge de l’agriculture, face aux précipitations prévues avec une tendance excédentaire, il y aura un risque de destruction des infrastructures d’irrigation à cause des pluies diluviennes, des inondations dans les plaines et marais, un risque de prolifération de maladies fongiques des cultures suite à une humidité élevée.
A cause de la précipitation excédentaire, il a été conseillé aux agriculteurs de promouvoir les pratiques agricoles visant la conservation des eaux et des sols, d’ajuster le calendrier agricole selon les régions. Les agriculteurs devraient être informés de cette tendance climatique de cette saison B 2024 et pour ainsi développer des cultures associées la où c’est possible
Au cours des interventions ,les participants ont suggéré que face à la montée des eaux du Lac Tanganyika a plus d’un mètre de sa position normale qu’il faut que le gouvernement du Burundi en collaboration avec les ministères sectoriels dresse un rapport et inventaire des victimes, les secourir autant que possible. Ils ont également suggéré qu’il faut qu’il y ait un fonds prévu pour afin venir en aide le plutôt tôt possible aux victimes des catastrophes naturelles.