Source:@IntumwaNews
L’Assemblée Nationale du Burundi rejette les arguments avancés par le Président de la commission de l’Union Africaine Mr FAKI Mahamat Moussa qui voit, dans les poursuites judiciaires engagées par le Parquet Général de la République du Burundi contre les présumés auteurs ou planificateur de l’assassinat de Son Excellence Melchior Ndadaye en 1993, un acte qui pourrait porter atteinte à l’Unité Nationale et entraver les activités de la CVR. C’était dans une déclaration de ce mercredi 05 février 2018.
Pour l’Assemblée Nationale, la justice burundaise ne fait que poursuivre une action qu’elle a déjà débuté et la CVR n’a pas une mission d’empêcher les instances judiciaires de clôturer les affaires pendantes devant elles.
L’’Assemblée Nationale s’inscrit en faux contre tout argument avancé selon lequel, la procédure engagée relèverait d’une manipulation politique ou d’une manœuvre de diversion. Elle rejette catégoriquement l’idée selon laquelle, l’action menée par la justice burundaise serait de nature à compliquer la recherche d’une solution consensuelle dans le cadre de dialogue inter burundais et demande aux organisations internationale de cesser de s’ingérer dans les affaires internes du Burundi qui relevé de la souveraineté nationale et laisser la justice burundaise faire son travail.
L’Assemblée Nationale encourage et soutient la justice burundaise à continuer à mener des investigations approfondies afin d’éradiquer définitivement l’impunité au Burundi et qu’aucun burundais ou étranger ne songe plus à renverser les institutions.
Elle demande au peuple burundais de rester serein et de ne pas prêter une oreille aux commentaires politiques aux fins inavouées.