Le respect des institutions, un impératif pour consolider la démocratie (Georges Nshimirimana)
Neuf ans après la tentative de renversement des institutions par certains esprits malveillants, les politiciens et les citoyens de la capitale politique Gitega qui se sont confiés aux rédactions de la RTNB lundi 13 mai 2024, disent avoir tiré des leçons de ces événements et affirment qu’ils sont très vigilants pour préserver la paix et la sécurité.
Pour Georges Nshimirimana, Secrétaire du parti CNDD-FDD en province de Gitega, les leçons à tirer des événements de 2015, c’est que les insurrections font reculer la démocratie, entrainent des pertes et entravent le développement du pays. Il a saisi cette occasion pour inviter les citoyens burundais à respecter le verdict des urnes et les institutions du pays.

Le président du parti SAHWANYA FRODEBU en province de Gitega Daniel Manirakiza lui aussi se dit contre les coups d’Etat institutionnels et prône la voie des urnes. Il appelle les membres de son parti politique et surtout les jeunes, à cohabiter pacifiquement avec leurs voisins et à ne pas prêter oreilles aux détracteurs.

Par rapport à la tentative de renversement des institutions de 2015, Irakoze Claire Dorine, une dame rencontrée en ville de Gitega, a indiqué que quiconque tenterait encore une fois un tel coup serait la cible de tout le monde. Selon elle, la tragédie de 2015 a maintenu les burundais dans la distraction et a fait régresser l’économie des ménages et du pays.

En cette période qui approche les élections, le Secrétaire du CNDD-FDD en province de Gitega exhorte les citoyens de sa circonscription surtout les jeunes, à ne jamais céder à la sollicitation de certains esprits malveillants qui pourraient les inciter à déstabiliser les institutions. Il les invite plutôt à s’atteler tranquillement aux travaux de développement.

Même son de cloche chez Minani Innocent, un conducteur de Taxi moto de la ville de Gitega. Celui-ci souhaite des élections paisibles et demande aux jeunes d’éviter de se faire instrumentaliser par les politiques mais plutôt, de préparer tranquillement leur avenir.

 

Par NYANDWI Dieudonné