Le Burundi devra miser sur le développement de son secteur minier pour booster son économie à partir de 2017. Ce sera le déboucher économique par excellence des jeunes Barundi en quête d’emploi aux sortir de leurs études. Voilà la perspective économique qui permet de donner espoir au système éducatif burundais -modernisé- qui se met en place depuis 14 ans …

A Bujumbura, précisément à l’Hôtel la Détente, mardi 2 décembre 2014, le très populaire président africain du Burundi S.E. Nkurunziza Pierre a lancé les États Généraux de l’Éducation, ce qui était – une première – dans le pays.

S.E. Nkurunziza Pierre, président du Burundi a dit vouloir compter sur ces Etats Généraux de l’Éducation pour réfléchir et apporter des solutions réalistes et pragmatiques ( tenant compte des contraintes économiques et sociales du pays) sur les réformes nouvelles et profondes, entreprises ces dernières années au niveau de système éducatif burundais.
Prenant part à cette grande réflexion, étaient aussi présents dans ces Etats Généraux à côté du président du Burundi : – des parlementaires; – des représentants des corps diplomatiques et consulaires ; – des recteurs d’universités; – des syndicalistes; – des représentants des étudiants; et des confessions religieuses. Ce sont quelques 200 personnes qui s’étaient réunis jusqu’à ce samedi 6 décembre 2014.

20 % des dépenses de l’Etat du Burundi sont dédiés au secteur de l’éducation nationale. La Politique Nationale de l’Éducation représente dans le projet national de développement – vision Burundi 2025 – l’un des piliers les plus importants, en prenant comme cadres : – les Objectifs du Millénaire pour le Développement ( OMD); – le Cadre Stratégique de croissance et de Lutte contre la Pauvreté, seconde génération (CSLPII); et de l’Education pour Tous(EPT).

Après 40 ans d’une des dictatures ( la Dictature des Bahima burundais Micombero, Bagaza, et Buyoya ) qui aura été parmi les plus criminelles du 20ème siècle, avec plus de 4,5 Millions de victimes Barundi [ http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ], le Burundi a du tout reconstruire…
En 2006, le gouvernement démocratique burundais a décrété la gratuité de l’enseignement primaire. Du jour au lendemain, ce sont des millions d’enfants, qui, autrefois étaient privés de scolarisation à cause de leur origine ethnique ou sociale, se sont retrouvé sur les bancs de l’école.
Il a fallu dès lors, pour l’Etat du Burundi, se lancer à la construction d’infrastructures scolaires… Plus de 5 000 établissements scolaires ont été construits à nos jours, lors de Travaux de Développement Communautaires TDC , afin d’accueillir, au fur et à mesure des années, ces flux importants d’écoliers du primaire, passant aux élèves du secondaire, et puis finalement aux étudiants de l’enseignement supérieur et universitaire. « L’éducation pour tous » des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sont quasi devenu une réalité au Burundi.

Au Burundi, comme partout ailleurs dans le monde, on étudie pour pouvoir travailler …
Le gouvernement du Burundi, en vue d’aider et encourager le développement de l’esprit d’initiative, a introduit l’école fondamentale au niveau de l’enseignement primaire et des cours entrepreneuriat dans les écoles secondaires en vue de pousser les jeunes à penser à devenir eux-mêmes plus tard ou aujourd’hui des créateurs d’emplois ( de petits commerçants débrouillards , ou des entrepreneurs).
Pour l’enseignement supérieur, en vue de se mettre au niveau de l’international, le Burundi a introduit le système BMD (Baccalauréat-Master-Doctorat). Cela permet aux étudiants Barundi d’avoir des diplômes reconnus internationalement, et ainsi pouvoir travailler partout dans le monde. A partir de 2015, le gouvernement du Burundi enverra chaque année en formation post-universitaire au moins 30 doctorants à travers le monde.

Le secteur minier est l’un des secteurs prometteurs d’emploi à venir pour la jeunesse burundaise. Est ce que le système éducatif burundais prépare efficacement à cette perspective d’avenir très proche ?

M. Mustapha Belkhayate, gérant de fonds sur les matières premières ( Trader professionnel), explique que, les jeunes africains , d’aujourd’hui et de demain, peuvent devenir des milliardaires en créant des Start-up ( des mini salles de marché ) dans le secteur minier. Il est possible de gagner périodiquement 10 à 15 Milliards d’USD sur le marché mondial … Pour cela, il faut que les états africains négocient différemment avec les multinationales leurs projets miniers. Ainsi, ces états ouvriront aux jeunes africains de nouvelles portes pour gagner de l’argent et créer les classes moyennes nécessaires à l’Afrique pour que son économie pèse au niveau mondial. L’opportunité est donnée au Burundi, car, à partir de 2017, une nouvelle ère économique démarrera avec l’exploitation minière du sous sol burundais, grâce à l’énergie électrique ( au delà de 330 Mw ) qui sera disponible dans tout le pays.
Pour M. Mustapha Belkhayate, les jeunes de la Diaspora africaine, travaillant dans les multinationales intéressés dans le secteur minier, devraient pouvoir intervenir pour amener leur savoir faire dans leur pays d’origine. Par exemple, en l’enseignant, pendant les vacances ou pendant leurs congés, dans des écoles de type commerciale ou universitaire.

Depuis 2005, avec l’arrivé dans une coalition politique au pouvoir du CNDD-FDD, formation politique dont est issue le très populaire président africain du Burundi S.E. Nkurunziza Pierre, le Burundi s’est lancé dans une modernisation de tout son système éducatif.
L’idée finale était de rendre ce système éducatif burundais plus en phase avec le monde économique nationale, régionale et mondiale, notamment en encourageant le développement, dans la pédagogie burundaise, de l’esprit d’initiative [ http://www.burundi-agnews.org/philosophie.htm ]. En ouvrant, par exemple, l’accès au microcrédit, l’état burundais souhaitait à ce que, désormais, le citoyen burundais, notamment les jeunes sortis du cursus scolaire (diplômés ou pas), puissent, en se débrouillant, se lancer de manière indépendante, dans des challenges de type commerciale en créant leur propre entreprise ou leur propre job.
De plus, l’Etat en ouvrant ses portes à l’East African Community EAC, espérait que l’esprit d’entreprendre qui règne dans des pays comme le Kenya et la Tanzanie voisine, puissent se répandre chez les Barundi.
Au sortir de ces état généraux de l’Education 2014, ce que le Burundi doit, aujourd’hui, pouvoir réaliser, c’est encourager à embaucher dans ses Universités publiques et privés des professeurs d’économie, plus particulièrement formaté en Marketing, provenant de l’EAC et d’ailleurs ( ex. diaspora), en vue d’équiper les jeunes Barundi de l’ – esprit marketing -. C’est à dire apprendre à penser à innover de manière permanente pour créer et vendre – un produit – ( ex. La « Banaqueen » et la « Freemoon du Burundais John Chris Kavakure ), au niveau national ou régional mais surtout au niveau des marchés émergeant que sont les B.R.I.C.S. ( Brésil, Russie, Indes, Chine, et Afrique du Sud), en n’oubliant jamais de toujours se mettre à jour au niveau de l’apprentissage et de l’utilisation des outils techniques modernes ( technologie) ( Internet, facebook, tweeter, les réseaux sociaux de manière général et autres média ) qui permettent de vendre 24H sur 24h pendant toute l’année et à travers le monde. [ http://www.marketing-strategie.fr/2013/12/24/intelligence-marketing-les-nouveaux-reperes/ ]

DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 7 décembre 2014