Gitega /Conférence-Débat : « Vers les élections de 2020, Enjeux et Perspectives »

Les chargés de communication à la présidence de la République en collaboration avec le Secrétariat général du Gouvernement ont organisé vendredi 16 août 2019 une conférence-débat à partir de la province de Gitega, la capitale politique du pays. ils sont revenus sur les grands moments qui ont marqué les périodes électorales depuis l’indépendance du Burundi jusqu’à nos jours.

Au cours de ce panel, Prosper Ntahogwamiye, Secrétaire et porte-parole du Gouvernement, Ambassadeur Willy Nyamitwe Conseil principal à la présidence chargé de la communication et Alain Diomède Nzeyimana, porte-parole adjoint du Chef de l’Etat ont invité les burundais à rester sereins et à ne pas céder aux orientations des colonisateurs qui, selon les conférenciers ont depuis longtemps manifestés leur volonté de perturber les élections en plongeant le Burundi dans le sang.

Organisé sous le thème : ” Vers les élections de 2020, Enjeux et perspectives”, ce panel s’articulait sur 3 trous principaux exposés qui énuméraient les différentes périodes sanglantes et coups-d’Etats qui ont endeuillé le Burundi sans que les commanditaires occidentaux de telles péripéties ne soient inquiétés.

Dans son exposé, le Secrétaire Général et porte-parole du Gouvernement Prosper Ntahogwamiye, est revenu sur le déroulement des élections qui se sont organisées au Burundi depuis l’indépendance jusqu’en 2005. Il a précisé que cette période a été marquée par les crises qui ont coûté la vie des leaders qui avaient été placés à la tête du pays par les partis vainqueurs des élections.

Prosper Ntahorwamiye a cité entre autres le Héros de l’Indépendance, le Prince Louis Rwagasore et celui de la démocratie, le Président Melchior Ndadaye. Il a conclu en indiquant que sur les 57 ans d’indépendance nationale, le Burundi n’en a connu que 18 ans de régime démocratique, la période la plus longue étant celle de 2005 à nos jours, dirigée par le parti CNDD-FDD, a-t-il explicité. Selon le Secrétaire Général et porte-parole du Gouvernement, les détracteurs n’ont pas désarmé, ils ont plutôt changé de stratégies.

Le cas le plus récent selon Prosper Ntajorwamiye est celui du coup-d’Etat de 2015 où les occidentaux ont appuyé financièrement, matériellement et moralement les insurgés., au nom de la défense des droits de l’homme.

Embrayant sur le message du premier, le porte-parole adjoint du Président de la République Alain Diomède a démontré que les grandes puissances qui se disent démocrates sont les premières à désobéir aux principes des droits de l’homme à travers les différentes ONGS. « Les pays développés déstabilisent politiquement les pays en voie de développement en vue de se créer la porte d’entrée pour le pillage systématique du sous-sol de ces pays, a-t-il dit.

L’Ambassadeur Willy Nyamitwe, Conseiller principal à la présidence de la République chargé de la communication a quant à lui démontré le pas franchi depuis 2015 jusqu’à nos jours en politique nationale et dans le maintien de la paix et de la sécurité.

Il a souligné à titre d’exemple que les groupes qui ont essayé de déstabiliser le Burundi ont été démantelés dans les meilleurs délais et le coup-d’Etat de 2015 qui a été vite étouffé.

Selon Willy Nyamitwe, le Burundi tient tête devant les pièges tendus par les occidentaux et finira par s’en sortir.

Bien plus, a ajouté, Willy Nyamitwe, le Burundi est le premier pays qui s’est retiré de la Cour Pénale Internationale. Chose étonnante pour la communauté internationale, c’est l’organisation des élections au Burundi avec uniquement des ressources internes, une fierté pour le pays, a indiqué Willy Nyamitwe.

Les participants ont demandé au Gouvernement de mettre tout le paquet pour extrader et traduire devant la justice les burundais qui se sont exilés après avoir commis des forfaits en déstabilisant le pays.

A la question du rapatriement des réfugiés, les conférenciers ont répondu que le Gouvernement burundais souhaite que tous les exilés regagnent le bercail. Toutefois, ceux qui ont des dossiers en justice devront répondre de leurs actes, ont précisé les conférenciers.

Ce panel a vu la participation des parlementaires élus dans la circonscription de Gitega, les responsables de certains médias, des responsables administratifs de Gitega, les médias et la population de la ville de Gitega.

Par HAKIZIMANA Placide