Coopération UE-Burundi : Des discussions franches pour des perspectives économiques espérées futures …
Bujumbura, 22/06/2023 – S’inscrivant dans le cadre de la Politique étrangère du Burundi, notamment l’Accord de Cotonou qui lie l’Union européenne (UE) aux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, s’est tenue jeudi, dans une atmosphère détendue, la cinquième session du dialogue politique entre le Burundi et l’UE. M. Shingiro Albert, l’excellent ministre burundais des Affaires étrangères, représentant le gouvernement du Burundi, a accueilli cette réunion. Il a reçu Mme Borovac Pecarevic Martina, cheffe adjointe de la délégation de l’Union européenne chargée d’affaires, accompagnée des ambassadeurs des États membres de l’UE accrédités et résidents à Bujumbura, notamment ceux de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et des Pays-Bas. Les discussions ont porté sur les modalités de la coopération UE-Burundi, la situation économique et le climat des affaires, l’état de droit, les droits de l’homme ainsi que la coopération régionale et internationale.
Suite à l’arrivée en 2020 de S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major), à la présidence du Burundi, le pays a opéré un changement radical dans sa politique étrangère. Contrairement à son prédécesseur, feu S.E. Nkurunziza Pierre, le nouveau dirigeant a fait le choix périlleux de s’allier à la GUAN[1]. Cette décision a eu des répercussions favorables sur les relations avec l’Union européenne, perçue comme un acteur sous main de la GUAN. Jeudi, à travers cet échange entre autres, les Barundi se sont rendus compte que les valeurs promues [2] par la GUAN ou l’Union européenne vont à l’encontre de l’Ubuntu, ce principe fondamental qui réside dans le cœur des Burundais et des Africains. Depuis le conflit en Ukraine, le paysage mondial a subi une transformation majeure, adoptant progressivement un système multipolaire avec l’émergence des BRICS. Cette évolution a ouvert, pour les Barundi, la voie à des perspectives plus florissantes, offrant de nouvelles opportunités.
