Ils sont actuellement tradi-modernes

Actuellement, les habits traditionnels en ficus sont tradi-modernes. On produit des vestes, des robes, des boubous, des chapeaux. On en fit aussi des portes documents. Ils sont souvent portés par les femmes et hommes avec un certain âge aa-6.pnget souvent des intellectuels qui veulent valoriser la culture Burundaise. Il ya aussi ceux qui peuvent les porter de façon traditionnelle pendant les cérémonies de dots. D’autres particularités sont les artistes, en style traditionnel, qui les achètent pour vendre leur valeur dans leur façon de chanter, dans leur façon de s’habilement et d’autres qui sont enchantés d’acheter des cadeaux pour envoyer à l’étranger.

Dans un entretien que la promotrice de l’entreprise « Murundikazi Fashion », Annick Kabatesi, a accordé à la rédaction du quotidien d’informations Le Renouveau, elle indique que l’histoire trouve sa naissance dans la curiosité pour la culture traditionnelle du Burundi.

«L’idée est venue de l’école primaire dans un livre de lecture intitulé « Dusome». Là on racontait le processus de confection des habits en ficus. C’était une question qui m’est restée encore parce que je n’avais jamais vu d’habit en ficus. « Je me suis intéressée à l’histoire autour de ça », a dit Kabatesi.

Kabatesi, musicienne par excellence

Mlle Kabatesi est devenue une musicienne par excellence, elle a sorti une chanson dénommée « Twarashaza » qui vante les habits traditionnels. Elle a indiqué que cette chanson relate la façon dont les burundais s’habillaient dans le passé ; fiers, ils portaient aussi des bracelets et des colliers. Elle a précisé que grâce à la musique, on écoute l’information, on apprend et on éduque.

Les habits sont tradi-modernes

Elle a précisé que dans la fabrication, on utilise trois sortes d’arbres « umumanda, umuhororo, umuvumu ». Mlle Kabatesi a indiqué qu’actuellement ces habits sont tradi-modernes. Il ya ceux qui peuvent les porter de façon traditionnelle pendant les cérémonies de dot. Mais actuellement c’est tradi-modernes. On produit des vestes, des robes, des boubous, des chapeaux, a-t-elle ajouté. Ils sont maintenant achetés par les hommes âgés de quarante ans et plus et souvent des intellectuels car ils ne les portent pas pour s’habiller comme le style mais ils sont attachés à la valeur de l’habillement traditionnel. « C’est le même constat dans les expositions à l’étranger, les hommes les plus âgés et aussi les femmes âgées et intellectuelles les achètent en grand nombre. D’autres particularités ce sont les artistes dans le style traditionnel qui les achètent pour vendre leur valeur dans leur façon de chanter, dans leur façon de s’habilement et d’autres qui sont enchantés d’acheter des cadeaux pour envoyer à l’étranger », a dit Kabatesi.

« Maintenant je peux dire que c’est une grande réussite », a ajouté Kabatesi. Elle a indiqué qu’elle a bien évolué. Elle a dit que c’est ce qu’on peut remarquer vu les prix qu’elle reçoit et les nombreuses interviews qu’elle accorde à ceux qui viennent la rencontrer pour en savoir plus sur les habits en ficus.

La multiplication des arbres est nécessaire

Mlle Kabatesi a souligné qu’elle est en contact avec deux ministères : le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture et le ministère du Commerce, de l’industrie et du tourisme. «Le souci qui me revient, plus il y a le succès dans l’habillement, plus il ya le souci du coté environnemental alors que les arbres sont en disparition. Pendant la période royale, ces arbres étaient considérés comme des arbres sacrés. Ils étaient utilisés pour faire les enclos, les clôtures, la puissance de l’espace royale. Avec la colonisation, ces arbres sont en disparition. La conséquence est le manque de produit pour faire de tels habits.

Elle a rappelé que le roi Mwezi Gisabo avait insisté beaucoup pour les protéger. Kabatesi demande au ministère ayant l’Environnement dans ses attributions de voir comment ils peuvent sensibiliser pour protéger et multiplier ces arbres.

Emélyne Iradukunda, http://www.ppbdi.com