Cela va faire plusieurs années d’affilée que des charognards rodent autours du peuple burundais sans discontinuer. Dans leurs visées diaboliques, ils ne ménagent rien pour se creuser les méninges afin de trouver le moyen qui serait efficace pour dépecer ce petit pays d’Afrique centrale. Aujourd’hui on voit même des pseudo-penseurs originaires d’autres pays africains, qui par ailleurs n’ont jamais rien réussi dans leurs propres pays d’origines, qui soit dit en passant partent également politiquement en lambeaux tout comme leurs armées, mais se gargarisent régulièrement dans les médias pour donner des leçons aux Burundais. C’est pitoyable pour ces Africains qui veulent se montrer aimer le Burundi plus que leurs propres pays alors qu’ils ne font rien dans leurs mères-patries qui puisse témoigner de leur sagacité intellectuelle à résoudre des problèmes socio-politiques. Par contre pour parler du Burundi, ils pètent les flammes. Aucun Burundais n’est donneur de leçon chez personne eh bien les Burundais n’ont de leçons à recevoir de personne et que chacun reste maître chez soi. Et voilà.
Pendant plus de 40 ans, les Burundais se sont vus imposés une dictature hima militaire des plus féroce en Afrique car elle a fait subir au peuple burundais un cycle de violence sans précédent dont les années marquantes sont 1966, 1969, 1971, 1972, 1988, 1991, 1993. Plus d’un million et demi de Burundais ont été impactés par cette politique dictatoriale qui était bénie par les besoins de la guerre froide pendant laquelle chaque bloc avait ces hommes de paille au pouvoir dans des pays satellites et qui devaient procéder systématiquement aux nettoyages des populations afin de préserver la position géostratégique du bloc. Les Burundais l’ont payé très cher, ils ne sont pas prêts à l’oublier et qu’on se le dise, il faut qu’on leur foute la paix.
On est en droit de demander au gouvernement burundais d’assumer sa responsabilité en termes de garantir la souveraineté nationale et l’indépendance du pays notamment par une adoption d’une position ferme face à ces tentatives de déstabilisations qu’elles soient violentes comme cette révolution de couleur qu’on essaie de réussir de l’extérieur en vain ou ces subtiles pseudo-négociations qu’on essaie d’utiliser afin de phagocyter le système institutionnel burundais et, en définitive, le faire imploser de l’intérieur. Il faut que le gouvernement burundais trace une ligne qu’il ne faut pas franchir et qu’il le fasse savoir à ses partenaires, mais surtout que ces partenaires cessent de vouloir lui imposer ce qu’ils n’accepteraient pas s’il s’agissaient de leurs propres pays. Comme l’adage le dit, il ne faut pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.
Le Burundi n’est pas le larbin de la nébuleuse communauté internationale et le peuple burundais est en droit de se faire respecter comme tous les autres peuples. On est en droit d’exiger que la fierté nationale soit mise en avant par le gouvernement du Burundi et que cela soit observable face à ces néocoloniaux ou en rapport avec leurs suppôts qu’ils soient nationaux ou étrangers. On est en droit de dire à ces ouailles des néocoloniaux que nous sommes en droit de vigilance et que s’ils provoquent encore une fois des hécatombes au Burundi ils en seront responsabilisés.
C’est pendant le malheur qu’on reconnait ses amis, ces Africains aujourd’hui qui se présentent comme des experts avec des voix autorisées à donner des leçons aux Burundais, plutôt poltrons qu’autre chose, ne se sont jamais manifestés pendant ces années de dictature au moment où le peuple burundais était déchiqueté par les sbires de Micombero et suivants. Maintenant après cette longue traversée du désert que les Burundais commencent à panser leurs plaies, ils surgissent plus pseudo-panafricanistes que jamais, mais en réalité pour torpiller l’embryon qui naît des cendres. L’Afrique connait qui sont ses vrais enfants et demain cette vérité éclatera au grand jour, ceux qui ont vendu leurs âmes aux néocoloniaux, toute honte bue, seront obligés de s’amender. Quant à ces charognards leur temps de nuisance se réduit au fur et à mesure que les peuples ouvrent les yeux et plus particulièrement le peuple burundais.
Ruvyogo Michel