Le Président Ndayishimiye gracie 558 détenus poursuivis pour infractions mineures
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Dans la matinée de ce 19 février 2024, dans la prison de Rutana, le Chef de l’Etat Burundais a accordé la grâce à 558 prisonniers sélectionnés dans différents établissements pénitentiaires du Burundi, poursuivis pour infractions mineures. Cela  rentre dans le cadre des promesses tenues dans l’objectif de désengorger les prisons mais également de mettre à contribution du développement tout burundais qui n’est pas en état de nuire.

Les hauts cadres du ministère de la justice, les administratifs de la province Rutana ainsi que les détenus l’ont  chaleureusement accueilli et sur les visages de ces derniers se lisait une lueur d’ espoir qui s’ouvre à eux.

Mr Olivier NIBITANGA, Gouverneur de la Province Rutana a, dans son mot d’accueil,  indiqué que les habitants de sa province s’attellent aux travaux de développement sans aucun souci, en démontre le bureau provincial construit en étage depuis 2020 qui, aujourd’hui est en phase de finissage.

Le Procureur Général de la République, Mr Léonard MANIRAKIZA, a quant à lui, révélé les critères sur base desquels a été fait le choix des détenus mise en liberté. Il s’agit notamment de ceux qui ont déjà purgé leur peine mais n’ayant pas encore payé l’amande leur infligé, de ceux qui ont purgé le quart de leur peine et de ceux dont les dossiers sont toujours en cours d’exécution.

Le Père de la nation, toujours soucieux du bien être de son peuple, a prodigué divers conseils à  ces prisonniers,  libérés après analyse minutieuse de leurs dossiers par une commission nationale créée pour la mise en exécution  de la volonté du Chef de l’Etat.

Le Président de la République est, dans ses conseils, revenu sur les textes de la constitution du Burundi expliquant le rôle de tout citoyen, qui doit entre autre respecter son proche, ses biens et le cadre réglementaire du pays.

Il n’a pas manqué à leur relater les multiples richesses que regorgent le Burundi pour les inciter à aimer leur patrie, à se mettre ensemble avec les autres dès leur sortie pour faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Tout en félicitant le ministère de la justice d’avoir travaillé avec assiduité pour faire aboutir aussi rapidement son vœux, le Chef de l’Etat a aussi fait  appel à la population burundaise en générale de faire désormais confiance à l’institution juridique burundaise et à accueillir convenablement, sans préjugés ni amertume ces citoyens qui rentrent dans leurs familles respectives après leur détention.

La Présidence