source : Xinhua, 11-09-2014
La centrale hydroélectrique sur les chutes de Rusumo, un projet régional d’aménagement commun au Burundi, au Rwanda et à la Tanzanie, pourrait être mise en service vers fin 2018-début 2019, avec une capacité de 80 mégawatts, qui seront partagés équitablement entre les trois pays, a annoncé mercredi un haut officiel burundais.
« Si nous parvenons à avoir un apport en énergie se situant dans une fourchette de 25 MW à 26 MW (…) la situation du Burundi pourra automatiquement changer en matière d’approvisionnement en énergie », a déclaré mercredi à Bujumbura le ministre burundais de l’Energie et des Mines, Côme Manirakiza, lors d’un point de presse tenu à l’occasion de l’ouverture de la 17ème réunion des ministres de l’Energie des trois pays sur le projet hydroélectrique des chutes de Rusumo.
Il a ajouté que cette rencontre ministérielle sera dominée par la mise en place d’un planning d’exécution des travaux pour ce projet.
« Après ce planning, nous allons finalement ouvrir les dossiers d’appels d’offres pour pouvoir choisir entre les différentes sociétés qui pourront intervenir pour la construction de la centrale », a-t-il dit.
Quant à la date du démarrage effectif des travaux, le ministre burundais a indiqué que s’il n’y a pas d’aléas, la construction de la centrale pourrait démarrer vers fin 2015 et que les travaux seraient étendus sur une durée de trois ans.
La situation de desserte en énergie dans cette région africaine reste une problématique d’actualité où le taux d’accès à l’ électricité dans les trois pays respectifs est inférieur à 20%.
Les chutes Rusumo sont situés sur le Kagera à la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie.