Le Neuvième art était également à l’honneur pendant la semaine belge, avec une exposition regroupant plusieurs dizaines de couvertures du cultissime Journal de Spirou, proposée par Wallonie-Bruxelles International.
Le Neuvième art était également à l’honneur pendant la semaine belge, avec une exposition regroupant plusieurs dizaines de couvertures du cultissime Journal de Spirou, proposée par Wallonie-Bruxelles International ©IwacuLes participants à l’exposition coiffés du célèbre couvre-chef noir-jaune-rouge de Spirou ©Iwacu
On le sait, la Belgique est le pays de la bande dessinée. Qui ne connait pas Tintin, Quick et Flupke ou les Schtroumpfs ? C’est un autre héros culte que les visiteurs ont pu découvrir à travers cette exposition : Spirou. Le célèbre groom roux qui a fêté ses septante-cinq ans d’existence en 2013.
Après un mot d’introduction de l’ambassadeur de Belgique au Burundi, c’est le représentant de Wallonie-Bruxelles International qui a évoqué l’importance de cet art dans le monde culturel actuel. Il a insisté aussi sur le fait que son organisation serait toujours aux côtés du Burundi en la matière. La chargée de communication des éditions Dupuis, créateur de Spirou en 1938, a fait honneur de sa présence en retraçant l’histoire du héros, de sa naissance à nos jours. Elle a ensuite invité l’assemblée à se coiffer du célèbre couvre-chef noir-jaune-rouge de Spirou.
Le journal de Spirou, c’est un hebdomadaire dont le nom typiquement wallon a pour signification « enfant espiègle, primesautier, en bonne santé, farceur, mais qui a bon coeur. »
En parcourant l’exposition, on peut se faire une idée concrète de l’évolution graphique du personnage à travers les années. Il faut savoir que Spirou n’est pas le personnage d’un seul dessinateur, apprendra-t- on. Depuis sa création en 1938, pas moins de huit équipes de dessinateurs se sont succédé à sa tête, ce qui permet au journal et à son héros d’exister encore aujourd’hui. Deux couvertures ont retenu l’attention du public puisqu’étaient visibles le numéro « zéro » du journal ainsi que celui du tout premier journal publié !
L’inauguration s’est clôturée avec le discours du représentant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports qui a évoqué la passion du ministre pour la BD et l’importance, pour le Burundi, de s’intéresser un peu plus à cet art.
Vous avez jusqu’au dimanche 30 mars pour aller visionner ces œuvres et peut-être découvrir en vous une nouvelle vocation.