L’association ICIRORE C’AMAHORO a rencontré les élèves en milieu scolaire pour leur expliquer ce qu’était la santé sexuelle, en faisant comprendre ce que sont : – les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) dont le virus de l’immunodéficience humaine (VIH); – le Syndrome d’Immunodéficience acquise (sida); – les Grossesses non désirées; – l’IVG;- la contraception ; – les troubles sexuels; – l’infertilité; – les violences sexuelles et liées au genre; – la santé sexuelle des jeunes et éducation à la sexualité ; etc. De la sorte, après quelques mois, la direction provinciale de l’enseignement de NGOZI a observé une diminution du taux de cas de grossesses non désirées auprès des élèves. Selon des sources du Ministère de la Santé, au Burundi, il y a eu 3 600 cas de grossesses non désirées en milieu scolaire au cours de l’année scolaire 2011-2012.
Les résultats encourageant de cette approche sur la santé sexuelle, dans les établissements scolaires, montrent que des solutions existent pour stopper les nombreux cas de grossesses non désirées qui touchent beaucoup de jeunes étudiantes burundaises, souvent obligées d’abandonner leurs études.
Burundi-forum.org, le 1 mai 2014, Bruxelles, Nahimana P.