BUJUMBURA, 27/08/2020 – Le retour des réfugiés en provenance du camp de Mahama au Rwanda marque un tournant dans ce que certains observateurs ont appelé ‘’ La crise Burundaise’’, cette malheureuse tentative de révolution de couleur, télévisée donc avec un scénario écrit à l’avance et dont les Burundais auraient été des acteurs inconscients, que dis-je des pions, pour des intérêts qui surtout étaient loin d’être les leurs. Mahama est l’exemple même de ce qu’on appelle dans certains jargons ‘’la manipulation des masses’’. Des médias traditionnels, ici je parle de certaines radios privées comme la RPA, Renaissance, Bonesha et j’en passe, des organisations de la société civile affiliées aux partis politiques de l’opposition, se sont coalisées et ont commencé une campagne de désinformation pour créer un vent de panique au sein de la population. Les populations habitants les zones frontalières ont été les premières victimes de cette machination. Il faut noter ici au passage le rôle joué par certaines organisations internationales qui encourageaient ce phénomène notamment en disponibilisant des moyens de transport et la distribution de kits à ceux dont la panique poussait à quitter leur domicile pour traverser la frontière. C’est ainsi que Mahama fut peuplé. Des innocents qui ignoraient tout du micmac politique derrière leur malheur. Maggy BARANKITSE, puisqu’il faut la nommer, saisit la balle au bond et à coup de pleurnicherie et de com bien huilé fut fortune sur le dos de nos chers compatriotes.
Une fois à Mahama ces mêmes réfugiés furent pris en otage par ceux-là même qui les avaient poussés à quitter leur mère patrie. Balloter dans le flot des stratégies géopolitiques dans la Sous-région, des escrocs de l’humanitaire dont le scrupule a disparu depuis belle lurette; les pauvres de Mahama commencèrent à douter du bien-fondé de leur sacrifice. Leur doute fut renforcé lorsqu’ils constatent que le traitement de roi qu’ils avaient à leur arrivée aller decrescendos au fur et à mesure que les desseins politiques de leurs manipulateurs se trouvaient compromis. Le Burundi ne sombra pas, au contraire il se retrouva revigorer par les tentatives de déstabilisations qu’il aura à subir durant les 5 dernières années. Comme disait feu notre Chère Président Pierre NKURUNZIZA : ‘’Ceux qui ont voulu nous faire du mal, nous ont rendu encore plus intelligent’’. L’organisation réussie du processus électoral de 2020 aura sauné le glas de toute velléité de déstabilisation du Burundi. Le nouveau Président porte en lui un espoir des lendemains meilleurs dans un pays prospère.
Ainsi les ‘’réfugiés’’ de Mahama, que dis-je les manipulés de Mahama se rendirent compte de la supercherie dont ils ont été victimes. Prenant leur courage à deux mains ils ont écrit au président de la République pour manifester publiquement leur désir de retourner dans leur pays natal. Cette lettre provoqua un tollé chez les communicateurs de l’opposition qui se voyait là perdre sa monnaie de change pour légitimer son action. Nous avons en mémoire les vociférations de Dame Magui BARANKITSE, Pacifique NINIHAZWE qui ont tenté vainement d’étouffer les cris de ceux qui avaient découvert la manipulation.
Le contexte actuel est celui du travail et non des paroles, celui des actes, nous allons tous aller de l’avant, et comme le dis si bien Son Excellence le président de le République ‘’Turi kumwe vyose birashoboka’’ : ‘’Ensemble tout est possible’’.
Bienvenue cher compatriotes
Nubwacu Yves-Lionel