A Bujumbura, vendredi 13 juin 2014, le vice-président du Burundi, S.E. Gervais Rufyikiri,a demandé à l’administrateur du Fonds monétaire international (FMI) pour la région, le Gambien M. Momodou Bamba Saho, d’assouplir les conditions d’accessibilité du Burundi à des dons ou des prêts. Le Burundi reçoit aujourd’hui des dons et des prêts, de la part des bailleurs de fonds, à des taux trop élevés de 50%. Pour S.E. Gervais Rufyikiri : « Cela est une limitation parce que beaucoup de bailleurs qui pourraient aider le Burundi sous forme de prêt ou de crédit ne peuvent pas le faire parce que les conditions sont trop dures pour eux ». Comme argumentaire pour convaincre le FMI, le vice président burundais a mis en balance l’amélioration d’investissement économique au Burundi. Le pays est en ordre au niveau des exigences en matière de réformes économiques. Cet assouplissement permettrait au Burundi de financer de gros travaux au niveau des infrastructures ( barrages hydroélectriques, routes, câblage pour le transport électrique, etc.) et investir plus au niveau de l’agriculture. Ainsi l’Etat accélérerait la modernisation du système socio-économique en cours … S.E. Rufyikiri a rappelé à M. Momodou Bamba Saho du FMI que le Burundi souhaite renforcer ses liens de coopération et de partenariat existant avec le FMI. Depuis quelques années, le FMI aide le Burundi à mettre en place de nombreuses réformes législatives au niveau des institutions. Nahimana.P, Bruxelles,Burundi-forum.org, le 16 juin 2014|left>