Burundi : Qui est le taureau sacré Semasaka ou Semahonda ?

SOCIETE, SCIENCE, HISTOIRE

Qui est   le taureau – sacré Semasaka ou Semahonda ?

Gitega, 2/01/2023 – Le Burundi, Ingoma y’Uburundi, est le pays des Barundi, peuple de l’Ubuntu [1]. Autrefois, chaque année, les Barundi vivaient en grandeur nature la cosmogonie [2] burundaise de – l’Ubuntu – à travers divers cérémonials notamment l’Umwaka, la fête du couple Karyenda, la fête d’Imana, l’Umuganuro [3], l’intronisation, le deuil du Mwami, etc.

 

     Intéressons nous à la signification du Taureau ( imfīzi, impfīzi ) Sacré ( yera ) – Semasaka / Samehonda – intervenant lors des divers cérémonies des Barundi.
Interrogeons dès lors la confrérie des Bahanuza Barundi qui étaient des savants -Bagumyabanga Bapfumu- [4] mathématiciens, physiciens, cosmologues, et astronomes Barundi , notamment provenant du Muryango [5] des Bajiji ( ici notamment le sous groupe des Babega ), étant un Muryango de l’Alliance des Barundi – Ganwa – [6] , qui s’occupaient des cérémonials du Muganuro au Burundi, mettant en scène le taureau -impfizi- Sacré « Semasaka ». Les principaux Bahanuza portaient les titres sacrés tel  Ntare y’i Nkoma,  Nzobe y’i Kirwa,  Mwambutsa w’i Mugamba , ou  Mutaga y’i Magamba [7].
Au Rwanda, c’était encore ces Barundi du Muryango des Bajiji devenant Banyiginya, qui intervenaient lors de l’intronisation d’un nouveau Mwami, mettant en scène le taureau – Rusanga – à poils blanc, gris ou roux, avec des cornes régulières en forme de lyre ou de croissants, et un bout de la queue parfait.
Philosophiquement, pour ces Bahanuza Barundi, tout s’expliquait d’abord par : 1/ la cosmologie, 2/ la cosmographie, 3/ la cosmogonie, 4/ la cosmothéologie, et 5/ la cosmocratie [8].

 

   Chez ces Bahanuza Barundi, l’Histoire du début de l’Univers pouvait s’expliquer à travers les solstices, des événements héliaques annuels. En astronomie, le solstice est le moment où le Soleil apparaît le plus écarté de l’équateur céleste ou terrestre. Ce qui fait que pendant l’année on a des moments où le jour est long ou court, où la nuit est longue ou courte.

Les 2 solstices annuels de Rwirabura / Kiyumpu ( juin ) et de Kigarama ( décembre ) expliquent 2 moments [9] distincts du début de notre Univers.

Ainsi, dans la Cosmologie des Barundi, -Ma- est l’Univers -Uburemagi- [10] , comprenant 2 mondes : l’Existant / le visible / le jour et l’Inexistant / le caché / la nuit , assis sur 2 temps, référés à 2 fêtes : l’Umuganuro et l’Umwaka. Voici ce que certains informateurs disaient à ce propos : « umwami aganura amasaka, umuhutu aganura uburo – le Mwami préside les prémices de Sorgho et le Muhutu préside celle des prémices de l’éleusine  » [11]. C’est à dire le temps de la conception d’Imana par le – Mwami – ( incarnant Karyenda ) avec Mukakaryenda dont de sa portée dans le ventre ( Umuganuro ), puis le temps de la sortie d’Imana du ventre de Mukakaryenda réalisé par les Bahutu, qui l’accueillent dans la plus grande joie (umwaka ).

Lors du solstice de Kigarama, étant le signal de départ de l’umuganuro, les Bahanuza voient dans le ciel à l’horizon, à l’aube – umutwenzi -, la rencontre entre -Nyamihango- l’étoile – aldebaran- de la constellation du Taureau -impfizi- , avec les 3 étoiles alignées de la constellation d’Orion -Rwamihigo- ressemblant à un tambour -Ingoma-, s’alignant avec Rwamigabo – l’étoile Sirius, et au final un soleil -izuba – se levant aligné sur ces 5 étoiles ci haut citées.

Les Bahanuza interprétant ainsi ce moment cosmique : – Ma – , l’univers -Uburemagi-, forme une spirale naissante dans son ventre qui est un lieu en mouvement ; ou bien, autre signification, – Ma – prend la forme d’ une spirale [12] naissante générant une force, soit une masse en mouvement,[13 ], étant une forme en croissance, en expansion, avec une destiné ( comprenant une finitude [14] ), un modèle.
Puis cette spirale va aller rencontrer – 3 spirales pures -. Ainsi, ensemble, ils vont apparaître en une énergie s’associant avec une dernière spirale pure pour enfin donner naissance à notre univers du monde inexistant, dont son premier rayonnement au matin à l’Aube -umutwenzi, soit le premier soleil -izuba -.

Cet épisode du solstice à Kigarama est reprise dans la Cosmogonie des Barundi qu’est -l’Ubuntu-. Ainsi, Semasaka / Semahonda , un Taureau (imfizi, impfizi) sacré tout noir ( yirabura tsiritsiri ) avec une petite tache blanche , est toujours avec Karyenda. Semasaka / Semahonda est lié [15] à Karyenda. Karyenda étant représenté par le Tambour ( Ingoma ) Sacré, ou les graines de Sorgho ( amasaka / amahonda ), ou le Mwami. Karyenda va s’accoupler [16] avec MukaKaryenda [17], représentée par une femme ou une vache- Inka – , et ensemble enfanter le caché de -Ma- lui appartenant, soit -Imana- [18] , incarnant – la vérité formée condensée -, représentée par le Soleil ou le Feu Sacré [19] des Barundi.

 

    Pour les Bahanuza, le taureau sacré – Semasaka / Semahonda – est le phénomène physique cosmique ou astral ayant lieu , au solstice de Kigarama, autour de l’étoile Nyamihango (aldebaran ) dans la constellation du Taureau -impfizi- , c’est à dire lorsque -Ma – ( Uburemagi ) a la forme soit d’ une spirale naissante générant une force ou soit une spirale naissante avec un volume en mouvement , près de -Rwamihigo- Orion ( Karyenda ) .

 

  Voici des différents extraits de la Cosmogonie de l’Ubuntu décrivant le taureau sacré – Semasaka / Semahonda – chez les Barundi :

L’historien NSANZE Augustin [20] :

«  Au moment de la célébration de l’umuganuro, il y avait des hommes venus de Nkoma, qui s’appelaient respectivement Gapaya ( Nom du dernier ritualiste Inankoni ) et Mahembe. Ils avaient amener des choses qu’on appelait – umwaka – ( Traduit aujourd’hui par – année – , l’ umuwaka signifiait dans le temps la période de la récolte de toute plante. Il s’agit ici du sorgho.). Ces choses consistaient en sorgho qu’on faisait pousser et qu’on surveillait étroitement pour qu’aucun oiseau de ne s’y posa, d’où son appellation isugi ( isugi se dit pour une chose pure, une genisse non encore montée, une fille vierge ). Vers le mois de septembre (?) on en conduisait la récolte vers la cour royale. Ce sorgho était accompagné par une quantité de colocasses dites – amaganuza -« , récoltées dans la même région. On amenait le tout, mais avant la consomation de cette pâte rituelle, le roi ne devait pas avoir gouter de la bière de sorgho ( de cette dernière récolte ); le taureau dynastique Semahonda ne devait pas avoir gouter les chaumes de sorgho avant cette fête. Le jour de la cérémonie, c’est le jour où Semahonda alias Semaseka broutait les chaumes et où le roi mangeait la pate de sorgho, avec comme légumes les feuilles cuites de colocases. Après la première bouchée, il paraît qu’il mettait, pour avaler trois bouchés, autant de tant qu’un Muhutu mettait pour cultiver et remplir trois greniers, tellement elle était amère, même maintenant tu ne peux pas la manger seule. Après c’est vers minuit qu’il consommait la pâte, des cris de joie et des chants emplissaient la cour et les suivantes dansaient …( Munuko, Mbuye, 18/02/1978 ).
Vers la la fin de la fête, les ritualistes Baganuza ordonnent la semaille de sorgho autour de cette même capitale royale où elle s’est déroulée, donnant ainsi à tous les sujets du Royaume la permission d’effectuer les semailles chez eux. « .

Le Père blanc – prêtre-, linguiste et ethnologue, Firmin Rodeggem [21] parle de -Semaseka- :  » Semaseka, litéralement traduit par le père du Sorgho, maître du sorgho, est un taureau blanc, chef des troupeaux royaux. Il avait une place de choix dans les cérémonies de la fête des prémices muganuro. Tout comme le roi (Mwami) ne pouvait plus manger de sorgho pendant le mois de décembre, ainsi le taureau royal ne pouvait plus paître dans les chaumes des champs cultivés à son intention. Si les gardiens du Troupeau Royal laissaient malgré tout Semaseka entrer dans ces champs, ils étaient coupables de crime de lèse-majesté. Habituellement Semaseka était gardé près du tambour royal, palladium du Burundi : Karyenda.
Lorsqu’un nouveau roi était intronisé, on le faisait monter sur Semasaka. Le personnage principal de la cérémonie montrait le jeune souverain à la foule et le faisait acclamer. cfr Trouwborst …« 

L’éminent historien Gahama Joseph [22] et dans – L’Arbre-mémoire – [23], Semasaka est décrit comme suit : « C’était un taureau tout noir ( yirabura tsiritsiri ) avec une petite tache blanche . Il ne pouvait brouter les chaumes de sorgho avant le muganuro, un pâturage particulier lui était réservé. Il était -intronisé- (yima) à l’avènement d’un nouveau roi. Il mourrait de vieillesse. Ses gardiens l’enterraient, ils savaient comment ils le faisaient.
Le dernier Semasaka, sous Mwambutsa, mourut de vieillesse en 1935 sur la colline Kirohe ( près de Bukeye). On veille quelques temps sur lui. Les pères blancs de Bukeye allèrent le dire au Roi qui séjournait à Gitega. Mwambutsa exigea qu’on lui remette la peau. – Si vous ne la montrez pas, je vous exterminerai-, dit-il. Après un certain temps on ne trouva que des os, les corbeaux avaient tout mangé. Il semble qu’on l’ai mangé, ce taureau, car on ne manifestait plus aucun respect pour ce qui concerne les croyances anciennes.
Lorsqu’on a intronisé Ntare Ndizeye en 1966, on a cherché un autre Semasaka. C’est ainsi que je vis arriver une lettre adressée à mon grand frère, disant qu’il fallait absolument un Semasaka. Nous avons pris alors le chemin qui conduisait à Nkiko, en province Ngozi. Quand on l’a démis, on s’est arrangé pour le remettre à celui qui l’avait cédé. ( Enquête réaliséeà Bukeye, le 9-7-1979, témoignage de L. Nkunzumwami) « .

Toujours à propos de Semaseka, Baranyanka Charles [24] dit :
« L’intronisation, le Muganuro, et les funérailles royales constituent les trois moments forts de la liturgie dynastique … De la résidence royale de Kiganda, Mbuye ou autres des environs, le cortège s’ébranle tôt le matin … Après la traversée de la Mucece, par l’ensemble de l’assistance, le cortège se forme autrement. Les Bishegu disparaissaient du convoi. Les tambours sacrées ouvrent la nouvelle marche, Rukinzo en tête, suivi de Karyenda« 

[25] « En Urundi, les taureaux sacrés étaient au nombre de deux : Muhabura (le chef de file) et Semasaka (le père du sorgho), leur robe était noire tachetée de blanc. Ils étaient fournis par le clan muhima des Bacondore et étaient investis dans leurs fonctions (kwimika) par des conservateurs attitrés. Tous deux participaient à l’avènement du mwami: Muhabura ouvrait le cortège accompagné de Semasaka ; en fin de cérémonie, le roi était hissé sur son dos (participation par contact à la virilité du taureau). Muhabura était suivi d’une trentaine de vaches inyambo encore intitulées ingabekazi (litt. les femmes des enseignes). Semasaka était confié aux soins de la vestale Mukakaryenda , vierge consacrant sa vie au tambour enseigne Karyenda. La bête participait avec Mukakaryenda à la fête rituelle annuelle, Umuganuro, des semailles du sorgho. Les vaches d ’escorte de Semasaka étaient au nombre invariable de sept« .

[26] « Situé dans la commune Gishubi, province Gitega, le site ritualiste de Kirwa jouait un rôle capital dans l’organisation de la fête « Umuganuro ». En plus d’être la résidence des grands ritualistes (Nankoni et Nzobe y’ikirwa), C’est là où la procession des vivres vers la cour royale commençait. Ces vivres étaient composés spécialement du sorgho sacré dit « Isugi ».
Elie Sadiki, archéologue préhistorien, chef de l’équipe qui mène cette fouille indique qu’à côte de Nkoma et Magamba où residaient les autres grands ritualistes Ntare y’inkoma et Mwambutsa w’i Magamba , Kirwa était une des principaux sites rituels des organisateurs de l’Umuganuro.
Chacun avait son rôle
Constitué de 12 collines, Kirwa était la résidence de Nankoni qui était chargé des tambours lors de la fête. C’était lui aussi qui était chargé de forcer le roi à avaler la pâte cuite à partir du sorgho et de l’urine du taureau Semasaka pendant les cérémonies nocturnes précédant la fête.
Il y résidait aussi Nzobe y’ikirwa chargé de la préparation du repas cérémonial composé de la pâte sacrée, de quelques bananes, des colocases cuites à l’eau et d’une bière de sorgho au miel.
Ces ritualistes vivaient à la manière des princes. Ils avaient des ornements pareils aux insignes royaux tels que les tambours sacrés et taureaux sacrés. Le taurillon sacré de Kirwa s’appelait « Ntarubibe » ».

[27] « Après cette levée de deuil, le nouveau souverain traversait la rivière Nyavyamo assis sur le taureau Semasaka, et était ainsi proclamé roi du Burundi. Le cortège remontait ensuite la colline Rubumba et le roi plantait au sommet de ce dernier un bosquet composé de végétaux comme l’érythrine (umurinzi), le ficus (umumanda), le dragonnier (igitongati). Les traces de tous ces symboles sont actuellement visibles. Le monarque se dirigeait dans une atmosphère de fête vers Kivyeyi en passant par la colline Nkondo. Le roi y passait 4 à 7 jours et s’unissait rituellement avec Mukakaryenda. Ce monarque recevait des cadeaux en bétail qu’il redistribuait à son tour et bénissait le feu (symbole de l’autorité royale et de la vie) et les semences (symbole de la fécondité et de la prospérité). Enfin, le cortège royal se dirigeait vers Mbuye où une nouvelle vestale (Mukakaryenda) lui était présentée« .

Notes :

[1] Ubuntu – https://bdiagnews.com/ubuntu | L’ Abbé NTABONA sort – L’UBUNTU, ses roses et ses épines au BURUNDI – https://bdiagnews.com/afrique/labbe-ntabona-sort-lubuntu-ses-roses-et-ses-epines-au-burundi/ | Burundi : L’Ubuntu, via le Nil , a porté Science et Religion au Monde – https://bdiagnews.com/afrique/burundi-lubuntu-via-le-nil-a-porte-science-et-religion-au-monde/
[2] Théorie expliquant la formation de l’Univers, de certains objets célestes.
[3] UMUGANURO – https://burundi-agnews.org/umuganuro/ | Burundi : Pourquoi fêter Noël en lieu et à la place de l’Umuganuro des Barundi ? – https://burundi-agnews.org/societe/burundi-pourquoi-feter-noel-en-lieu-et-a-la-place-de-lumuganuro-des-barundi/
[4] BAPFUMU – https://burundi-agnews.org/bapfumu/
[5] Umuryango : https://burundi-agnews.org/imiryango/
[6] MUGANWA , BAGANWA – https://bdiagnews.com/ganwa/
[7] Gahama Joseph, Le Burundi sous administration belge, 1983, ed. Karthala. 465 p.
[8] L’ Histoire du Burundi avec Charles BARANYANKA et ses 2 livres | https://burundi-agnews.org/histoire/lhistoire-du-burundi-avec-charles-baranyanka-et-ses-2-livres/
Cosmocratie cfr. Baranyanka Charles :  » Le compréhension de l’Univers ( la Cosmologie des Barundi ) influe sur la pensée BARUNDI, exprimé dans la COSMOGONIE ( les Mythes ) BARUNDI. L’énergie NOIRE et la matière NOIRE inondant notre univers à 96%, pour les BARUNDI, la NUIT domine le JOUR. L’ETAT des BARUNDI est organisé de manière bipolaire : ON A LE ROI DU JOUR ou VISIBLE ( Cfr. DYNASTIE Y’ABAMI ) ET LE ROI DE LA NUIT ou INVISIBLE ( Cfr. DYNASTIE Y’ABAHANUZI ) – https://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm – . Voici ce qu’en dit Mzee BARANYANKA sur ces 2 vidéo : 1ème vidéo – à partir de la 3ème MINUTES : https://www.youtube.com/watch?v=a1EFk4MiN-s&t=192s , 2ème vidéo – https://www.youtube.com/watch?v=XL4BwCNQKOQ&t=254s  »
[9] BURUNDI : Le TEMPS – iKiRi, uMWaNYa,iGiHe – chez les BARUNDI – https://bdiagnews.com/afrique/burundi-le-temps-ikiri-umwanyaigihe-chez-les-barundi/ – https://bdiagnews.com/wp-content/uploads/2022/01/bdi_burundi_leTemps_ikiri_igihe_umwanya_mukakaryenda_bdiagnews.pdf
[10] BuRuNDi / MuKaKaRYenDA : L’UNIVERS – uBuReMaGi, l’ESPACE -MuKiReRe-, – chez les BARUNDI – https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-mukakaryenda-lunivers-uburemagi-lespace-mukirere-chez-les-barundi/
[11] Thèse de NSANZE Augustin. Les bases économiques des pouvoirs au Burundi de 1875 à 1920. Tome
[12] La spirale est un type courbe dont une partie semble s’approcher d’un point fixe tout en tournant autour de lui, alors que son autre extrémité s’en éloigne.
[13] C’est à dire la spirale naissante de – Ma – avec la spirale naissante d’une Force.
[14] Burundi : Juru ryi kagongo ou Mukasato, la femme du python sacré Bihiribigonzi – https://bdiagnews.com/imiryango/burundi-juru-ryi-kagongo-ou-mukasato-la-femme-du-python-sacre-bihiribigonzi/
[15] Burundi : MukaKiranga, soit le couple Kiranga, chez les Barundi – https://bdiagnews.com/ubuntu/burundi-mukakiranga-soit-le-couple-kiranga-chez-les-barundi/
[16] Burundi : Ubugeni – le mariage coutumier -, outil social, socio-politique, diplomatique des Barundi – https://bdiagnews.com/ingoma/burundi-ubugeni-le-mariage-coutumier-outil-social-socio-politique-diplomatique-des-barundi/
[17] BURUNDI : Qui est KARYENDA,plus précisément MUKAKARYENDA ? – https://burundi-agnews.org/culture/burundi-qui-est-karyendaplus-precisement-mukakaryenda/
[18] BURUNDI : DIEU est il IMANA ? – https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-dieu-est-il-imana/
[19] Burundi : Inamukomacoto, gardienne du Feu Sacré des Barundi -umuriro w’abarundi – https://burundi-agnews.org/bapfumu/burundi-inamukomacoto-gardienne-du-feu-sacre-des-barundi-umuriro-wabarundi/
[20] Thèse de NSANZE Augustin. Les bases économiques des pouvoirs au Burundi de 1875 à 1920. Tome
[21] F.M. Rodegem, Dictionnaire Rundi-Français, 1970, ed.Musée Royal de l’Afrique Centrale – Tervuren Belgique, 644 p.
[22] Gahama Joseph, Le Burundi sous administration belge, 1983, ed. Karthala. 465 p.
[23] Leonidas Ndoricimpa et Claude Guillet, L’Arbre-mémoire – Traditions orales du Burundi -, 1984, ed. Karthala, 249 p.
[24] Baranyanka Charles, Burundi face à la Croix et à la Bannière, ed. Baranyanka Charles , 2009, 541 p.
[25] Exploitation Du Règne Animal Dans Le Ruand-Urundi (I) – Kaburame | https://amateka.net/exploitation-du-regne-animal-dans-le-ruand-urundi-i/
[26] Gishubi : fouilles archéologiques sur le site ritualiste de Kirwa | https://isanganiro.org/2020/11/03/gishubi-fouilles-archeologiques-sur-le-site-ritualiste-de-kirwa/
[27] Muramvya, de Mpotsa et de Nkiko-Mugamba – https://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/5143/

 

 

Sources : Nahimana P. , http://burundi-agnews.org, Lundi 2 Janvier 2023 | Photo : Bdiagnews

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