Commémoration du 32ème anniversaire de l’adoption de la Charte de l’Unité Nationale en 1991
Gitega, 6/02/2023 – Cadrant avec la Politique Intérieure des Barundi, notamment sociale et institutionelle. Ce lundi, S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi, participait à la commémoration du 32ème anniversaire de l’adoption de la CHARTE DE L’UNITE NATIONALE . Débutant par le dépôt des gerbes de fleurs au monument de l’unité nationale de Gitega. Et pendant ce temps, à Cankuzo, S.E. Bazombanza Prosper, Vice Président du Burundi, accomplissait le même acte…
Le Burundi, ancien vieux état millénaire en Afrique – INGOMA Y’UBURUNDI -, a vécu un GENOCIDE REGICIDE avec plus de 4,5 Millions de victimes Barundi sur une population actuelle de plus de 9 millions, rangé par LA GEOPOLITIQUE OCCIDENTALE dans la catégorie des CONFLITS ETHNIQUES EN AFRIQUE, notamment HUTU – TUTSI .
Or essayons de mieux comprendre ce qui s’est passé réellement. Entre :
– 1919 et 1940 , la COLONISATION, un crime contre l’humanité, réalisée par la BELGIQUE soutenue par le VATICAN, a occasionné plus de 50.000 victimes Barundi : le GENOCIDE DES BAGUMYABANGA BAPFUMU BARUNDI ( les savants, les planificateurs, les régulateurs, et législateurs Barundi ) ;
– 1959 à 2005, les USA, le VATICAN, la FRANCE et la BELGIQUE ont mis fin à INGOMA Y’UBURUNDI en commettant le GENOCIDE REGICIDE DU BURUNDI. Commençant par réaliser le GENOCIDE DES BAGANWA BARUNDI ( 1959 à 1965 ), le GENOCIDE DES BAMI DES IMIRYANGO BARUNDI et du reste des ENFANTS DES BAGUMYABANGA BAPFUMU BARUNDI ( 1959 à 1969 ), le GENOCIDE DES BAHUTU BARUNDI ( 1972 ), le REGICIDE avec l’assassinat du MWAMI NTARE NDIZEYI Charles fils de MWAMBUTSA BANGIRICENGE (1972), le GENOCIDE DES BAHUTU BARUNDI à Ntega et Marangara ( 1988 ), et la GUERRE CIVILE BURUNDAISE dont les CAMPS DE CONCENTRATION DU BURUNDI ( 1993 à 2003 ).
En 1991, la CHARTE DE L’UNITE NATIONALE fut mis en place par le DICTATEUR NEOCOLON MUHIMA BUYOYA PIERRE, Président du Burundi, sur injonction de LA FRANCE EN GUERRE GEOPOLITIQUE CONTRE LES USA. A cette époque, la FRANCE exigeait pour les pays de la FRANCAFRIQUE et de la FRANCOPHONIE des systèmes DEMOCRATIQUES. Alors que les USA, de leurs côtés, prônaient la continuité des systèmes de DICTATURES MILITAIRES à leur solde.
Le Burundi, jusqu’aujourd’hui, porte l’empreinte de cette époque de conflit géopolitique occidental exogène, de grand intérêt pour les historiens français ou américains, à travers sa CONSTITUTION et ses INSTITUTIONS. Ne l’ayant jamais remis en cause due à l’absence au Burundi d’un mouvement PANAFRICAIN. Par ailleurs, la première formation politique en termes de rapport de force au Burundi se nomme – Conseil National pour la Défense de la DEMOCRATIE / Force pour la Défense de la DEMOCRATIE – CNDD-FDD .
Au Burundi, ainsi, la CHARTE DE L’UNITE NATIONALE de 1991 persiste, rappelant à certaines familles de BAHIMA burundais ou AUTRES, à posture de TRAÎTRES, liées aux ACTEURS NEO-COLONS pendant LA COLONISATION et LA DICTATURE DES BAHIMA BURUNDAIS – NTIRUHWAMA, MICOMBERO, BAGAZA, et BUYOYA ( 1959 – 2005 ), qu’ elles ne doivent jamais oubliés qu’avant d’être des supplétifs des familles des OCCIDENTAUX COLONIAUX ou anciens ESCLAVAGISTES, qu’elles font d’abord parties des –IMIRYANGO – des Barundi liées par -AMOUR- à l’alliance millénaire – GANWA – cimentée par des mariages coutumiers –UBUGENI-, emprunte de l’UBUNTU, mettant en avant L’HARMONIE ou LA VIE HARMONIEUSE entre les IMIRYANGO des Barundi sur cette terre sacrée d’- INGOMA Y’UBURUNDI.
Sources : Nahimana P. , http://burundi-agnews.org, Lundi 6 février 2023 | Photo : ABP, INGOMAG, NTARE RUSHATSI HOUSE