Sous couvert de l’industrie pharmaceutique des multinationales, l’OMS cherche à prendre le contrôle des politiques sanitaires des États.
Gitega, 20/05/2023 – En accord avec la politique étrangère du Burundi, y compris celle de la défense, le pays a récemment plongé dans la globalisation depuis l’avènement de S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi [1]. Dans un contexte d’économie de marchés néolibérale, la globalisation, un projet unipolaire américain, a émergé à la fin des années 1990, avec pour objectif l’alliance entre le gouvernement américain, les milliardaires américains (à travers leurs multinationales, fondations et autres fonds, avec l’ambition de contrôler divers marchés tels que la finance, l’industrie pharmaceutique, les industries extractives, l’agroalimentaire, l’immobilier, etc.), l’ONU (et ses institutions telles que l’OMS, l’UNCDH, etc.), ainsi que les institutions de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale, OMC).
Ce projet, en prenant en otage le droit international via les institutions mentionnées précédemment, crée des normes internationales (grâce au financement de juristes, juges et greffiers) et les impose au reste du monde, méprisant ainsi la souveraineté des États au nom d’une norme supérieure, décrétée par ces institutions. Cette démarche vise à imposer, de manière non démocratique, une société favorable à leurs intérêts (ex. Wokisme, etc.).
L’avocat suisse Philipp Kruse s’est exprimé sur AUF 1, une chaîne de télévision alternative et indépendante en allemand. Voici ses propos : « En examinant ces deux traités en détail, le Règlement Sanitaire International en cours d’adaptation et le nouveau traité sur les pandémies, nous constatons qu’ils ont tous pour seul objectif de donner à l’OMS davantage de compétences, de pouvoir et de ressources financières, afin qu’elle puisse déclarer plus tôt et pour une durée plus longue l’existence d’une pandémie. Elle souhaite ainsi prendre les rênes. Car sous le prétexte de prévention et de lutte contre les pandémies, l’OMS pourra imposer tout ce qu’elle désire. L’OMS a prouvé qu’elle s’intéresse avant tout à la commercialisation des produits de ses bailleurs de fonds. C’est le seul aspect que nous constatons. L’OMS ne se soucie absolument pas de la santé des populations. Sinon, elle accorderait bien plus d’attention et se préoccuperait des effets secondaires de ses mesures, en particulier des substances expérimentales à ARNm. Or, elle ne le fait pas du tout. Le seul problème fondamental de l’OMS semble être « comment distribuer encore plus rapidement davantage de substances à encore plus de personnes ». »
L’avocat suisse Philipp Kruse dénonce cette démocratie du droit imposée par la globalisation unipolaire, qui va à l’encontre de l’essence même de la démocratie du peuple. Par exemple, l’OMS est en train d’élaborer un « Traité de l’OMS sur les pandémies » qui s’imposerait à tous les États, empiétant ainsi sur leur souveraineté, qu’ils le signent ou non, au nom de cette norme supérieure.
Au Burundi, on se souvient qu’en pleine crise du COVID-19, l’OMS a empiété sur la souveraineté de l’État en tentant de prendre des décisions à sa place. Le pays a dû exclure la représentation de l’OMS sur son territoire. Quelques temps après, le jeune Président du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, est décédé d’une crise cardiaque suspecte.
L’Afrique refuse de se voir imposer des vaccins sans avoir son mot à dire sur leur fabrication et surtout sur leur nécessité. Aujourd’hui, une autre forme de globalisation, multipolaire, existe à travers les BRICS, où la démocratie des peuples conserve tout son sens.
[1] Bilan : Pourquoi le Burundi, de 2020 à 2023, plonge dans les bras de la Globalisation ? | https://burundi-agnews.org/bilan/bilan-pourquoi-le-burundi-de-2020-a-2023-plonge-dans-les-bras-de-la-globalisation/
Sources : Nahimana P. , http://burundi-agnews.org, Lundi 22 mai 2023 | Photo : AUF 1