La France, suite à la visite du dictateur KAGAME, ethnicise sur la nouvelle constitution burundaise, et voudrait la réintégration des putschistes de mai 2015 dans les institutions démocratiques burundaises.
DIPLOMATIE – Paris, 23/05/2018 – Le jour de la visite du dictateur Rwandais Paul KAGAME à Paris, la France, qui vient de bombarder la Syrie en bafouant le droit internationale , sort un communiqué sur le Burundi, en ethnicisant la révision constitutionnelle actée par la population burundaise le 17 mai 2018, par voix référendaire.
Pour la France, se basant sur les dires de son visiteur Rwandais, la nouvelle constitution burundaise remet « en cause les mécanismes visant à protéger la minorité tutsie« .
Du côté du Burundi, les autorités regrettent, après la Colonisation et l’Indépandance, cette immixtion de la France dans les affaires internes – SOUVERAINES – des Burundais. Le Burundi , lui, ne s’est jamais exprimé sur les élections en France.
Cette France, ne respectant plus le droit international, dit, souhaiter un dialogue inter-burundais avec les putschistes burundais de mai 2015, qui sont tous en occident et au Rwanda.
Voici le communiqué de la FRANCE : [ https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/burundi/evenements/article/burundi-referendum-sur-la-revision-constitutionnelle-17-05-18 ]
La France « prend acte des résultats du référendum » au Burundi
Burundi – Référendum sur la révision constitutionnelle (17 mai 2018)
La France prend acte des résultats du référendum organisé le 17 mai au Burundi sur la révision de la constitution.
Si le scrutin s’est tenu dans un calme relatif, nous déplorons que la campagne ait eu lieu dans un climat marqué par des intimidations et des menaces, voire des violences, contre l’opposition à la réforme constitutionnelle.
La révision de la constitution introduit des modifications qui vont à l’encontre de l’accord d’Arusha, qui a mis en place un système institutionnalisé de partage du pouvoir entre les composantes communautaires burundaises, en remettant en cause les mécanismes visant à protéger la minorité tutsie. Cette réforme ne contribuera pas à résoudre la crise dans laquelle le pays est plongé depuis 2015.
La priorité est désormais d’assurer la mise en place d’un dialogue national sans conditions ni exclusive, qui permettra l’expression des aspirations de l’ensemble des composantes de la société burundaise. Ce ne sera possible que si le gouvernement fait des gestes, notamment en permettant à l’opposition, aux médias et à la société civile de jouer leur rôle sans entrave. Nous l’appelons à agir en ce sens dans un esprit de rassemblement.
France diplomatie – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
SOURCE : Nahimana P.