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Selon Anita Nizigama, prรฉsidente de lโAssociation des Femmes Avocates du Barreau de Gitega, la campagne d’assistance judiciaire gratuite et dโaudiences assistรฉes, lancรฉe en 2019, concernera les dรฉtenus des prisons de Mpimba ร Bujumbura, de Ngozi, de Bubanza et de Gitega.
Cette campagne vise ร promouvoir l’accรจs ร la justice pour tous, en mettant particuliรจrement l’accent sur les droits des femmes et des hommes vulnรฉrables, sans oublier la mise en ลuvre de la politique du gouvernement du Burundi de dรฉsengorger les maisons de dรฉtention, a prรฉcisรฉ Anita Nizigama.
Anita Nizigama, prรฉsidente de lโAssociation des avocates du barreau de Gitega, a soulignรฉ que grรขce ร leur initiative dโassistance judiciaire, le nombre de dossiers traitรฉs est passรฉ de 8 ร 200 en 2024. Lโobjectif visรฉ est de 500 dossiers ร traiter en 2025.
Le bรขtonnier de Gitega, Sรฉbastien Ntahoturi a insistรฉ sur la nรฉcessitรฉ pour les responsables pรฉnitentiaires, dโautoriser lโaccรจs aux dossiers, ajoutant que cette campagne sera clรดturรฉe par une sรฉrie de renforcements des capacitรฉs notamment sur les violences basรฉes sur le genre et le droit des enfants dรจs la conception.
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Selon le directeur de la prison centrale, cet รฉtablissement abrite actuellement 3.560 dรฉtenus, dont 3. 353 hommes, 207 femmes et 14 enfants accompagnant leurs mรจres. A sa construction, la capacitรฉ dโaccueil de la prison centrale de Mpimba รฉtait de 800 dรฉtenus. En outre, 1.437 prisonniers ont rรฉcemment bรฉnรฉficiรฉ de la grรขce prรฉsidentielle.
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L’Ombudsman Aimรฉe Laurentine Kanyana a notรฉ que lโassistance judiciaire est un dรฉfi majeur, notamment pour les dรฉtenus. Cette prรฉoccupation doit รชtre partagรฉe par tous, car elle touche non seulement les administrations locales, mais aussi les familles des prisonniers qui doivent รชtre conscientes de la nรฉcessitรฉ dโune telle assistance.
Les responsables des maisons de dรฉtention, les officiers de police judiciaire (OPJ) et les magistrats doivent produire des rapports permettant aux dรฉcideurs de prendre des mesures appropriรฉes, pour que les prisonniers puissent รชtre assistรฉs dans leurs procรจs, a insistรฉ Aimรฉe Laurentine Kanyana.
Elle a fait savoir que l’institution de lโombudsman entamera bientรดt des dรฉmarches, pour รฉcouter les prisonniers et demande aux responsables des parquets et des tribunaux de faciliter ce processus.
Aimรฉe Laurentine Kanyana a saluรฉ le travail abattu par le barreau des femmes de Gitega, qui contribue activement ร la mise en ลuvre des programmes du gouvernement, de dรฉsengorger les maisons carcรฉrales.
Elle a enfin rappelรฉ que les femmes en dรฉtention rencontrent de nombreuses difficultรฉs, notamment l’impossibilitรฉ d’รฉlever leurs enfants, tout comme les hommes emprisonnรฉs, qui ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs familles, aggravant ainsi les conditions de vie de leurs proches.