Le Burundi veut voir le Français comme langue de travail de l’EAC 20/03/2014 – Source Xinhua

Le Burundi plaide pour la reconnaissance de la langue française comme langue de travail au sein de la Communauté Est-Africaine (EAC) qui regroupe le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya.

M. Albert Shingiro, secrétaire permanent du ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, lancé cet appel lors de l’ouverture solennelle de la célébration de la 44ème édition de la Journée Internationale de la Francophonie au Burundi dont le thème mondial retenu est « Francophonie : place aux talents ».

De par sa position stratégique charnière entre deux zones linguistiques (anglophone et francophone), le Burundi souhaite devenir un pôle de rayonnement de la langue française dans la sous- région, a-t-il précisé.

« Le Burundi reste persuadé que le multilinguisme est une grande richesse pour sa jeunesse. C’est dans ce cadre que le gouvernement burundais se prépare pour la signature d’un pacte linguistique avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) cette année », a-t-il dit, ajoutant que l’OIF a proposé dans ce cadre d’appuyer la préparation et l’organisation des Etats généraux de la didactique des langues.

Pour lui, cette pluralité linguistique vise trois objectifs, à savoir la revalorisation de la langue nationale pour en faire un tremplin culturel du développement du pays, l’instauration d’un multilinguisme fonctionnel et complémentaire ainsi que la conformité aux engagements internationaux et recommandations internationaux.