Soutenir la fille burundaise par une éducation de qualité avec zéro grossesse

Le Burundi s’est joint aux autres nations du monde pour célébrer jeudi la Journée Internationale de la jeune fille sous le thème national « Soutenir la fille burundaise par une éducation de qualité avec zéro grossesse » au moment où le thème retenu au niveau mondial est « avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles ».

C’est le ministre burundais des Droits de l’homme, des Affaires sociales et du Genre, Martin Nivyabandi, qui a représenté le gouvernement dans les cérémonies de célébration de cette Journée dans les enceintes du lycée Iteba de la province de Rumonge au sud-ouest du pays.

Le ministre Martin Nivyabandi a indiqué aux lycéens et lycéennes de cet établissement qu’il est venu lancer la campagne « Zéro grossesse chez les filles en général et zéro grossesse dans les écoles en particulier ».

Il a mis en garde les enseignants qui s’adonnent au marchandage des points avec les adolescentes qu’ils enseignent et les garçons qui étudient avec ces adolescentes et qui les engrossent.

« Il vous est demandé à vous tous d’en finir avec ce mauvais comportement sinon vous serez sanctionnés conformément à la loi », leur a-t-il lancé.

Un autre appel a été lancé à l’endroit des jeunes filles qui leur demandait de se faire respecter et de résister aux tentations des hommes qui n’ont d’autres visées que de chercher à avoir des relations sexuelles avec elles qui, à la fin, peuvent accoucher des grossesses non désirées.

Le Représentant résident du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population) au Burundi, Richmond Tiemoko, est quant à lui revenu sur l’opportunité qu’offre la célébration de cette Journée.

« Au Burundi et ailleurs au monde, cette Journée offre une opportunité d’interpellation, de plaidoyer, de prise de conscience et d’engagement au profit des filles en général et des adolescentes en particulier », a-t-il souligné.

En effet, a-t-il dit, elles (adolescentes) sont victimes d’inégalité, de discrimination basée sur le genre, de pauvreté, de pratiques socioculturelles contraignantes ou néfastes, de faible implication des parents dans l’éducation sexuelle, de faibles capacités de négociations des rapports sexuels protégés et du manque ou de l’insuffisance d’accès à l’information et à l’éducation sexuelle complète.

Source Xinhua