Bujumbura, 20 septembre 2014(DWG) : Les porte-paroles des différentes institutions étatiques du Burundi parmi lesquels celui de la présidence de la République, Léonidas Hatungimana, du Porte-Parole et secrétaire général du gouvernement, Philippe Nzobonariba, ont tenu ce vendredi 19 septembre en province de Gitega (centre du pays), une conférence de presse publique au cours de laquelle ils ont répondu aux différentes questions couvrant la vie nationale du pays.
Sur la question concernant la libération du président de l’Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, Monsieur Philippe Nzobonariba est revenu sur le fonctionnement du parlement des élus du peuple, qui a des différentes idées à base desquels il travaille. Ces élus se donnent des objectifs à poursuivre, ils lisent les rapports qui leur parviennent et de divers milliers. Le cas concret, selon Nzobonariba, les parlementaires de l’Union européenne se basent sur les argumentations de l’opposition. La position du Gouvernement du Burundi sur cette question sur le cas Mbonimpa ainsi que l’éventuel entrainement para militaires en RDC (Kiriba Ondes) et ne peut en aucun cas empêcher les autres (le Gouvernement) de donner son point de vu. Ce qui est évident, le Gouvernement burundais travaille en toute transparence.
La question de P. Claver Mbonimpa se trouve entrain les mains de la justice, a-t-il souligné. Ce n’est pas au Conseil des Ministre de se prononcer. Partout ailleurs même au sein des pays membres de l’Union Européenne, leur justice, leur parlement, etc, ont leur façon d’interpréter les informations. Cependant, leur justice n’hésite pas à faire comparaître les responsables grands et ou petits et les vieux le cas échéant l’ancien président français Jacques Chirac, pour répondre aux questions lui adressées. L’Etat et la Justice se respectent mutuellement.
Le Gouvernement du Burundi attend la décision officielle de la justice. Le Secrétaire Général a souligné que le Gouvernement ne va pas mener des enquêtes sur ce qui se dit sur les entraînements para militaires au Congo. « C’est plutôt une façon de distraire les gens en faisant un mélange de questionnement sur les aspects liés au droits de l’homme, la sécurité, la justice. Le Gouvernement burundais évite de tomber dans de piège. Sur ce, il fait de son mieux pour respecter les conventions internationales et le strict respect des limites entre pays », a-t-il précisé.