1. Le Gouvernement du Burundi salue les efforts que la Communauté internationale et spécialement les pays de la sous-région fournissent à travers les multiples réunions et Sommets de Chefs d’Etat, afin de trouver les solutions aux problèmes burundais.
2. De tous ces Sommets, le Gouvernement du Burundi voudrait attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, qu’aucune résolution n’a jamais mis en cause la souveraineté du pays, la Constitution burundaise inspirée des Accords d’Arusha, ainsi que le droit du peuple burundais à exprimer sa volonté de se doter des institutions librement élues.
Il en est d’ailleurs ainsi dans tous les pays du monde car par principe, nul ne peut s’autoriser à mettre en cause la volonté de son peuple.
3. Par ailleurs, le Facilitateur dans la crise burundaise Son Excellence le Président Ougandais Yoweri Kaguta MUSEVENI qui a été désigné par le dernier Sommet de Dar-Es-Salaam en l’occurrence, n’a pas non plus mis en cause ces principes et a recommandé plutôt aux partenaires burundais la poursuite du dialogue, et sans conditions lors des pourparlers qui ont eu lieu à Bujumbura les 14 et 15 juillet 201, ce que du reste, toutes les parties ont apprécié.
4. Pour le Gouvernement du Burundi, et cela a toujours été inscrit dans les principes de sa gouvernance, le dialogue doit être permanent que ce soit avant, pendant et après les élections.
5. En conséquence, le Gouvernement du Burundi informe la population burundaise ainsi que la communauté internationale que le processus électoral engagé ne va pas s’arrêter et que le mardi 21 juillet 2015, la population est appelée à aller massivement exprimer sa volonté légitime lors de l’élection présidentielle, et le dialogue engagé va quant à lui se poursuivre sans entrave.
Les conditions sécuritaires seront garanties et renforcées.
LE SECRETAIRE GENERAL ET
PORTE PAROLE LE DU GOUVERNEMENT
Philippe NZOBONARIBA.-