1. Le Burundi vient d’organiser avec succès les élections générales comprenant les collinaires, les communales, les législatives, les sénatoriales et les présidentielles.
2. Sous prétexte d’un troisième mandat du Président Pierre NKURUNZIZA, les ennemis de la paix et de la Démocratie, craignant le verdict des urnes, ont organisé dans certains quartiers de la capitale Bujumbura, des manifestations qui se sont vite transformées en une insurrection violente allant à l’usage des armes, occasionnant ainsi des morts et des déplacements d’une partie de la population vers les pays voisins.
3. Pour concrétiser leur plan macabre de torpiller les élections, les organisateurs de l’insurrection ont passé à la vitesse supérieure en perpétrant un Coup d’Etat visant le renversement des Institutions qui allaient terminer leur mandat. Cet acte anti-démocratique a été farouchement combattu par les forces de défense et de sécurité en collaboration avec la population éprise de paix et de démocratie ; ce qui a permis la poursuite du processus électoral dans la paix et la sérénité.
4. Le processus électoral s’est soldé par la mise en place des Institutions démocratiques à tous les niveaux dans le strict respect de la Constitution promulguée en 2005 et des Accords d’Arusha pour la Paix la Réconciliation au Burundi ainsi que des recommandations des différents sommets des Chefs d’Etat sur le Burundi. Ces Institutions sont maintenant à l’œuvre pour l’intérêt supérieur de la Nation et du peuple burundais.
5. Le Gouvernement nouvellement mis en place a fait de la sécurité la priorité des priorités, c’est pourquoi la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national. Cependant, des efforts considérables sont entrain d’être consentis pour rétablir l’ordre dans les quartiers de Bujumbura qui ont connu l’insurrection.
6. Présentement, le Burundi est préoccupé du comportement des putschistes et organisateurs de l’insurrection qui sont hébergés, entretenus et encadrés par certaines capitales africaines et
occidentales et qui en profitent pour déstabiliser les Institutions démocratiquement élues.
7. Le Burundi déplore et condamne les sanctions injustes lui infligées par certains Pays occidentaux qui, au lieu de l’accompagner dans son processus de stabilisation, l’enfoncent plutôt dans l’extrême pauvreté. On condamne également l’ingérence et l’interférence de certains Etats dans les affaires internes du Burundi en violation flagrante des principes et buts de la Charte des Nations Unies.
8. Dans le cadre de l’enracinement de la culture démocratique, il vient d’être créé par décret présidentiel un cadre de dialogue inclusif pour amorcer des discussions et échanges sur toutes les questions intéressant la vie nationale et ramener un climat de confiance et un environnement favorable pour tous les acteurs politiques ainsi que toutes les couches de la société burundaise.
9. Comme la paix règne dans le pays, un mouvement retour assez important des refugiés est observé. Le Burundi demande au Haut Commissariat pour les Refugiés et les Etats qui ont accueilli les refugiés Burundais de collaborer avec le Gouvernement Burundais en vue d’accélérer le mouvement de rapatriement de tous les refugiés.
10. Le Burundi adresse sa gratitude envers les pays et organisations tant régionales qu’internationales qui ont été et restent toujours à ses côtés et en appelle à la solidarité africaine à la poursuite de la coopération internationale et au respect mutuel entre les pays.
11. Le Burundi réaffirme son engagement à coopérer avec la communauté internationale et réitère son souhait de bienvenue à toute mission neutre qui voudrait connaitre la réalité sur le Pays.
Vive le Burundi,
Vive l’Union Africaine,
Vive le Parlement Panafricain
Vive la coopération internationale
Fait à Midrand, le 14/10/2015
Les Parlementaires Burundais membres du Parlement Panafricain