Bernard Maingain (avocat du FPR au Rwanda et Alexis Sinduhije) et Didier Reynders
Sous le faux prétexte d’humanisme, les occidentaux ont longtemps envahi les pays les moins puissants sous les formes les plus diversifiées mais toujours sanguinaires et déshumanisants. Le demeurant se souvient avec tristesse et dégoût de l’esclavagisme, de la colonisation et des victimes humaines innocentes qui ont payé de leur sang les appétits mercantilistes et expansionnistes des prédateurs occidentaux sans scrupule. Aujourd’hui les méthodes se sont développées et perfectionnées, si bien que les pyromanes paradent comme des pompiers glorieux sous les applaudissements des victimes qui les considèrent comme leurs rédempteurs providentiels. Les exemples sont tellement légion qu’il suffit de penser à l’Iraq, à la Lybie, à la République démocratique du Congo, à la Côte-d’Ivoire, à la République Centrafricaine, etc. pour se rendre compte de l’hystérie destructive et de l’animosité des prétendus humanistes occidentaux.
Cette régression inquiétante qui devrait susciter l’indignation et la condamnation de tous est curieusement savourée comme un fond de commerce par des individus tout aussi éhontés qui se qualifient de « radicaux » en provenance de groupuscules sans identités réelles qui se réclament de l’opposition, de la société civile ou de média indépendants dans les jeunes démocraties, lesquels groupuscules ne sont ni comptables devant qui que ce soit, ni responsables de qui que ce soit ou de quoi que ce soit.
Au Burundi, ce caractère obscur et confus s’est développé en l’effritement ou tout simplement en la disparition de l’opposition responsable et participative, en une prolifération d’organisations de la société civile qui poussent comme des champignons toxiques ne vivant sommairement que par des chapeaux rapidement périssables, en une presse amateuriste, nuisible et inutile, incapable de véhiculer une information constructive et utilisable sans se complaire dans des rumeurs divisionnistes et des tricheries répréhensibles. Même si cette ignorance, cette incompétence et cette irresponsabilité ne sont aucunement excusables, ce serait moins préoccupant si elles n’étaient pas en train de s’enraciner comme une culture ordinaire, soutenue et alimentée par des mercenaires véreux, spécialistes du mensonge et de la diffamation, suppôts du néocolonialisme et du néonazisme à l’instar de Bernard Maingain.
Bernard Maingain: l’homme de l’ombre
Bernard Maingain, avocat au Barreau de Bruxelles a évolué dans l’obscurité, si bien que jusqu’aujourd’hui, à 50 ans, il se bat encore dans l’ombre pour tenter de devenir quelqu’un. Il est prêt à tout pour atteindre cet objectif qu’il ne connaît pas lui-même, si bien qu’après avoir vendu son âme au diable il en est devenu l’avocat. Veut-il devenir fameux et/ou fameux ? Jamais il n’y parviendra aux dépens d’innocents africains. Au lieu de se mesurer avec d’autres avocats d’Europe ou d’Amérique, il vient perdre la face en Afrique en s’embourbant dans des complots indicibles pour s’ériger ensuite comme champion dans la défense des victimes.
Selon une source digne de foie, Maitre Bernard Maingain aurait été sollicité par le chef des renseignements du Rwanda en 2011 pour le mettre en contact avec le politicien burundais le plus radical qui pourrait l’aider à renverser le pouvoir de Pierre Nkurunziza au Burundi. Il ajoute que Maitre Bernard Maingain, sulfureux avocat du diable serait le conseiller juridique et le stratège de ce plan machiavélique de renversement des institutions au Burundi en usant de sa technique chérie de « défense de rupture ». Au demeurant, il faudrait rappeler que la défense de rupture implique que l’accusé se fait accusateur, considère que le tribunal n’a pas la légitimité, prend l’opinion à témoin ou s’adresse à la société par dessus la tête du tribunal. Elle a été utilisée pour assurer la défense de personnalités controversées tels que le Palestinien Waddi Haddad, leader d’une organisation dite « l’une des plus grandes organisations terroristes du monde » d’alors, ou Anis Naccache, qui avait tenté d’assassiner l’ancien premier ministre iranien Chapour Bakhtiar.
Notre source précise que Maitre Bernard Maingain joue depuis 2011 l’intermédiaire entre l’opposition dite radicale du Burundi et Kigali. Il a proposé à Kigali, Alexis Sinduhije, proche des Américains, et ensemble ils ont commencé à concocter tous les plans qui se déroulent devant nos yeux aujourd’hui.
On se souviendra ici de l’imbroglio de rébellion mort née, Fronabu Tabara, montée de toutes pièces sur base de malversation financière et diffusée sur France 24 en décembre 2011, les conspirations cyniques de Kiriba Ondes, les tueries macabres des 3 sœurs italiennes, des deux policiers tabassés et désarmés par une horde de membres du MSD, de l’arrestation de Sinduhije Alexis à Zaventhem et tous les dossiers farfelus postés sur le site de la Libre Belgique et Afrikarabia en date du 07.mai 2015. A toutes ces machinations s’ajoutent tous les faux dossiers et de toutes les vidéos mensongères propagés dans divers milieux, y compris dans l’Union Européenne et l’ONU dans lesquels Maingain promet un avenir apocalyptique au Burundi et dans la Région des Grands Lacs d’Afrique si le Président Pierre Nkurunziza ne cède pas gentiment le pouvoir à Alexis Sinduhije et que le CNDD-FDD et sa jeunesse Imbonerakure ne disparaissent pas pour laisser leur place au MSD et aux sans échecs et sans défaites. Son copain Pancrace Cimpaye l’aidera d’ailleurs, en date du 20 mai 2015 à l’avenue Tédesco, no.7 à Audergem (Bureau Xirius) en Belgique, dans l’organisation d’une de ses mascarades en présentant carrément Maingain comme « l’un des avocats conseil de la société civile burundaise ». C’est là qu’il n’hésita pas à affirmer devant la presse qu’une intervention militaire s’imposait de toute urgence au Burundi. Bernard Maingain avoue ses forfaits publiquement.
Maingain semble honnête sur une chose: il ne nie pas son engagement auprès de ses « clients » et il le déclare tout. Depuis un certain temps, Maingain a des « clients » au Burundi. Des clients qu’il n’a jamais vus ni rencontrés mais qui le préoccupent. « Moi je défends l’opposition », « Moi je défends les putschistes », Moi je défends les insurgés qui sont en prison », voilà le genre de déclarations que Maingain dit tout haut sans se gêner. Au lieu de déclarer solennellement ces phrases dans les prétendus rapports qu’il envoie à l’ONU et à l’UE il leur débite d’autres anecdotes pour les embrouiller et les pousser à prendre de fausses décisions. Et pourtant ces déclarations aideraient beaucoup les décideurs parce qu’ils sauraient clairement qu’ils ont à faire à un avocat des putschistes, des sindumuja et autres criminels qui se moque éperdument du peuple burundais, de la démocratie que celui-ci a acquise si laborieusement et de la vérité tout court.
Ils sauraient que Maingain s’est créé des clients, qu’il les a préparés afin de voler à leur défense par tous les moyens possibles et imaginables. Ils sauraient que pour Maingain les actes de terrorisme exécutés à Bujumbura constituent pour lui un précieux fond de commerce parce qu’il sait que le gouvernement ne va pas les tolérer comme il ne les tolère pas en Somalie et ailleurs et qu’il va envoyer la police pour rétablir l’ordre avec les moyens à sa disposition, chose que Maingain interprète de manière malveillante comme des actes de violence du gouvernement. Ils sauraient que pour Maingain si les armes détenues illégalement par les « sindumuja » sont remises pacifiquement aux autorités, il perd des « clients ». Ils sauraient que pour Maingain ce qui importe au Burundi ce n’est pas la paix mais bel et bien le chaos qui lui fournit des « clients ». Ils comprendraient pourquoi Maingain « aime » si bien le Burundi plus que les burundais eux-mêmes, pourquoi il aime l’Afrique plus que les africains eux-mêmes.
Maingain doit donc cesser de semer la confusion et de diffuser des mensonges. Maingain ratrappé par sa propre conscience Dans l’Afrikarabia du 09.05.15 Maingain affirme que « son combat, c’est la question de la loi et de l’ordre, les infractions très graves contre le droit national burundais, le droit public international et conduire à ce que des personnes ayant participé à des actions criminelles soient poursuivies pour ces crimes ». Il rappelle que « dans tout système d’Etat de droit, ce genre de personnes doit être conduit devant la justice ». Et c’est ce que fait bel et bien le gouvernement du Burundi qui est d’ailleurs un des rares pays africains qui a connu un coup d’état et a fait comparaître les putschistes devant un tribunal civil. Cela devrait normalement plaire à Maingin même si les institutions démocratiques du Burundi qu’il ne cesse de se battre pour renverser sont restées intactes et encore plus fortifiées.
L’une des plus grandes prouesses de Maingain aura été sa prestation pathétique et délirante de Paris, le 27 septembre 2015 lorsqu’il faisait semblant de s’affliger devant ses « clients » invités pour la mise en scène. Il était convaincu que l’audience de la parodie du Tribunal Russell était monocolore si bien qu’il n’a pas senti la nécessité d’illustrer, de prouver ou de nuancer ses affirmations gratuites qui contredisaient ses propres propos déclarés dans les journaux. Foudroyé par la réaction des représentants de la majorité silencieuse du Burundi présents sur les lieux, il fut contraint en définitive à avouer que pour lui ce qui importe au Burundi, c’est l’opposition, les putschistes et les insurgés et les morts pourvu qu’ils fussent des sindumuja. Comme Caïn le fratricide il voit partout un œil tranquille qui le poursuit jusque dans sa tombe. Maingain donc, conscient de sa trahison face au Burundi s’accuse déjà lui-même. Et, si avocat soit-il, il ne peut pas se défendre et demande de l’aide à une instance irréelle. A 9575 km, Maingain n’a pas la paix. Il sait que les yeux de cette population burundaise, cette force tranquille et silencieuse, qu’il expose aux deuils quotidiens l’observent et l’attendent au tournant pour lui demander des comptes. C’est pour cela qu’il délire: il « exige » comme si sa vie en dépendait. Et il se donne la réponse lui-même : « je ne serai pas le bienvenu au Burundi ».
De toutes façons, ce ne sont pas les burundais qui manqueraient de sommeil parce que Maingain reste en Belgique. Ce qui est préoccupant, c’est que Maingain n’est unique dans son cas. C’est aussi le cas de Marc Gedopt, de Louis Michel et d’autres, et même de Didier Reynders, l’un des pires ministres des Affaires Etrangères de l’histoire de la Belgique. Malgré les relations d’amitié le Burundi et la Belgique il sera sans doute difficile pour le Burundi de soutenir la campagne que ce dernier vient de lancer pour devenir membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2019-2020. Comment donc le monde pourra-t-il croire que la Belgique croit elle-même au slogan de sa campagne: « Bâtir le consensus, Agir pour la paix » lorsqu’elle s’acharne contre un autre pays souverain, en l’occurrence le Burundi, et finance sa déstabilisation ? Tout le monde sait que la Belgique après avoir organisé l’insurrection au Burundi dans l’espoir morbide de provoquer un bain de sang a soutenu un coup d’état le 13 mai de cette année pour renverser les institutions démocratiquement élues. Non contente de l’échec cuisant de cette sale besogne, sur Conseil de Marc Gedopt, de Louis Michel, de Bernard Maingain et d’autres ennemis du Burundi, Didier Reynders a créé le CNARED pour continuer à déstabiliser le Burundi à partir de la Belgique. Il lui a doté d’une somme de deux millions d’euros au titre de frais de fonctionnement, une somme qu’il est difficile d’expliquer au contribuable belge surtout qu’une partie importante de celle-ci aurait atterri dans les poches de l’avocat Bernard Maingain et de Didier Reynders lui-même comme récompense pour leur trahison du Burundi.
Minani Claver