Burundi : Projet de la culture de la stévia comme sources de devises
@rib News, 09/04/2014 – Source Xinhua
Le Gouvernement burundais a examiné, lors du Conseil des ministres tenu mercredi et jeudi, un projet sur l’introduction au Burundi la culture de la stévia pour diversifier les sources de devises au Burundi.
Dans une note pour le Gouvernement, la ministre burundaise de l’Agriculture et de l’Elevage, Mme Odette Kayitesi, a souligné que le besoin de diversifier ses sources agricoles de devises s’impose, du fait que le Burundi dépend exclusivement de la culture du thé et du café pour ses exportations.
« L’introduction de la stévia déjà cultivé au Kenya et au Rwanda et en cours d’introduction en Tanzanie et en République Centrafricaine est donc une des alternatives. Il s’agit d’une plante recherchée pour ses feuilles très sucrées et destinée purement à l’exportation, et le prix d’un kilogramme de feuilles sèches est actuellement de 1,2 dollars américains », a déclaré vendredi le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, dans un communiqué sanctionnant les séances du Conseil des ministres.
Il a indiqué que le Conseil des ministres avait demandé de s’assurer d’abord du marché, avant de penser à la promotion de cette plante.
Les édulcorants à base de stévia sont autorisés pour une utilisation associée aux aliments et aux boissons dans de nombreux pays à travers le monde, y compris la Chine, la France, le Japon, la Russie, les Etats-Unis, le Ghana, le Maroc et le Nigeria. L’approbation de l’Union Européenne est actuellement en cours.