La France s’en fout qu’il y ait 5000 ou 50 millions de morts africains. Cette position(contraire à ce qui est réellement affichée) se remarque dans ce qui se passe dans les faits.

La France ne va jamais laisser le Burundi tranquille tant(selon sa vision) elle a été humiliée par le Burundi, pourtant:

Le Burundi n ‘a fait qu’annuler les contrats désavantageux que le dictateur multiputchiste Pierre Buyoya avait passé avec la France pendant la période de son deuxième coup de force( de 1996 à 2003). Non seulement le Burundi a annulé ces contrats mais il a honoré les pénalités y afférentes ; l’affaire aurait même été portée devant les tribunaux parisiens et où le Burundi aurait eu gain de cause.

L’animosité des dirigeants français est lié au fait que le Burundi semble avoir constitué un précédent qui pourrait faire tache d’huile ; surtout quand on sait que :

 les 15 états membres de la CEDEAO ont 50 % de leur trésor stocké dans la banque centrale française. La France délivrant au compte goutte les devises nécessaires à ces mêmes états réunis autour d’une monnaie commune appelée : franc CFA dont l’éloquente signification de l’abréviation ne laisse planer aucun doute sur l’utilité de ce Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Ceci n’a besoin d’aucune autre explication.

 Si d’avantages ces pays ; dans un sursaut d’orgueil où de panafricanisme ; devraient revoir les bases du fonctionnement du Franc des Colonies Françaises d’Afrique ; il est clair que la place de la « sixième puissance financière occupée par la France serait plus que menacée.

Les autorités burundaises devraient toujours avoir à l’esprit que la France ne laissera jamais le Burundi en paix tant qu’il ne l’aura pas mis à genou. Les prétextes sont nombreux mais la réelle raison est toujours la même: perpétuer la domination de la France sur les pays francophones pour s’assurer l’approvisionnement en matières premières dont elle a tant besoin(Uranium au Niger, Or au Mali, pétrole en Libye, Gabon et Congo Brazzaville etc…).

La Communauté Internationale, s’il y en a une, doit veiller à ce que le Burundi ne soit sacrifié sur l’autel de la real politique et de la sauvegarde des circuits d’approvisionnement en matière première de la France « éternelle ». D’autres pays, comme le Burundi doivent pouvoir jouir des ressources de leur sous-soul sans que les foudres des puissants leur tombent dessus.

La persistance de la France, après l’échec de la célèbre Maprobu,( que d’aucuns ont qualifié de Mission d’Agression et de Provocation au Burundi), de vouloir envoyer des policiers au Burundi ne cadre pas avec l’excellent exemplarité dont jouit les mêmes policiers burundais dans les missions des nations unies à l’étranger. Faute de pouvoir transformer le Burundi à la libyenne, la France s’emploie avec une certaine bénédiction si pas complicité de l’ancienne tutelle coloniale; pour ne pas la nommer la Belgique à vouloir jeter une tête de pont d’une force internationale au Burundi. Avec tout ce que l’on ‘est en droit de se poser comme conséquence d’un tel déploiement: le bombardement de la Libye avait pour objectif de clouer l’aviation de Ghadaffi au sol; ainsi pour l’empêcher soi-disant de « massacrer » sa propre population. La réalité est connue maintenant: les libyens paient un lourd tribu pour la manne pétrolière que shell(anglais) et total(français se partagent. Les Libyens aux mêmes commencent à regretter l’époque du Guide.

Il serait inopportune que la France se mêle encore de cette région après la tragédie rwandaise et son corollaire de massacres qui a emporté près de 4 millions de personnes depuis 1990 dans la cette région des Grands Lacs africains.

Igipfa caburiwe n’impongo.

A bon entendeur salut.