Le ministre du commerce s’explique sur le manque du carburant et les mesures prises pour parier à ce problème

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Dans son communiqué du 29 mars 2017, le Ministre de l’énergie et des mines, Honorable Côme Manirakiza s’explique sur le manque du carburant qui s’observe ces derniers jours au Burundi et surtout ce 28 mars 2017 et a annoncé que le gouvernement n’a cessé de fournir des efforts pour stabiliser le secteur des produits pétroliers.
Le Ministère de l’énergie et des mines voudrait informer l’opinion que ce mouvement est consécutif :
1. Aux difficultés de connexion internet fréquentes ces derniers temps dans les services de l’OBR (Office Burundaise des Recettes). Du 20 au 26 mars 2017, les camions ne pouvaient pas dépasser la frontière suite à des difficultés d’enregistrement. Ces pannes se répercutent sur le dédouanement de ces produits.
2. Aux contraintes liées au chargement-déchargement au niveau du parc pétrolier de Gitega. Ce dernier étant conçu uniquement pour le stockage et non pour la distribution.
3. Aux consommateurs qui s’empressent pour faire le plein, créant au passage une peur panique d’un probable manque du carburant.
Face à cette situation, le ministre a annoncé que :

Le gouvernement ne cesse de fournir des efforts pour stabiliser le secteur des produits pétroliers, en appliquant depuis janvier le statu quo du prix à la pompe, même si le prix est haut au niveau international et dans la région.

En collaboration avec d’autres services comme l’OBR promettent de tout faire pour remédier au problème récurrent de défaut de connexion internet. Si non la simplification des procédures sera envisagée pour sauver la situation.

Le ministre rappelle que les mesures prisent l’année passée visant la normalisation du secteur restent d’application.

Il est recommandé aux stations de s’approvisionner partout où ils trouvent des produits conformément à la décision prise par le dit ministère.

Aux consommateurs de ne pas céder a la peur du lendemain.

Le ministère rassure que le pays dispose d’un stock suffisant malgré les contraintes lies aux perturbations technique.
Il n’a pas manqué de demander aux services compétents de mettre tout en œuvre pour le strict respect des mesures prises pour l’intérêt général.