Tabu Abdallah Manirakiza, secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), a procédé le vendredi 21 juillet 2017, à la présentation officielle du livre intitulé « Sur ma voie du retour à la maison », à travers lequel il invite les Burundais à cohabiter pacifiquement.
« Je suis parti du principe que toutes les religions du monde qui sont même représentées ici à Bujumbura enseignent l’amour divin, l’amour du prochain. Je suis parti aussi du principe qu’on nous a toujours appris que l’Homme a été créé à l’image de Dieu. Si l’Homme a été créé à l’image de Dieu, c’est que quelque part cette image de Dieu est en nous. Et l’image de Dieu n’est rien d’autre que l’amour. Si l’amour est en nous, c’est qu’un jour ou l’autre nous sommes appelés à le perfectionner pour atteindre cette pureté divine qui réside en nous. C’est ce que j’appelle le retour à la maison parce que je sais que personne n’approchera la maison de Dieu tant qu’il est impur, tant qu’il est gouverné par le péché, les rancunes et les malfaisances », a dit M. Manirakiza.
Il a précisé que sur le chemin du retour à la maison, c’est-à-dire à la pureté divine, implique que nous cultivions l’amour autour de nous, l’amour non seulement vis-à-vis de Dieu, mais également l’amour à l’égard de nos prochains. « Du moment que vous aimez Dieu, vous aimez votre prochain, du moment que vous aimez votre prochain, vous aimez Dieu », a-t-il insisté.
« Le message final qui se trouve dans le livre, c’est que j’invite mes concitoyens qui se voient dans telles ou telles autres situations difficiles, à ne pas se mettre à blâmer l’autre pour le rendre responsable des malheurs qui leur arrivent. Il faut relativiser. J’ai pris l’exemple de moi-même qui, ayant vécu plus de 32 ans en exil, je n’ai pas mis cela en avant pour incriminer ceux qui m’ont poussé à l’exil. C’est un message de paix et de pacification pour le peuple burundais », a souligné M. Manirakiza.
Il encourage les autres à écrire, pourvu que leurs écrits ne comportent pas de messages de haine ou de toutes formes de division.
Après le vernissage du livre, le représentant du ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture a vivement remercié Tabu Abdallah Manirakiza et l’a invité à faire inscrire ce livre à l’Office burundais du droit d’auteur (OBDA).
Emelyne Iradukunda, http://www.ppbdi.com