« Le seul cordon ombilical entre les membres du CNARED est l’argent. Pour ce groupe, le [pognon] est plus fort que l’amour ».
Quand le CNARED (plateforme de l’opposition radicale burundaise) a été créé, tout le monde se demandait si cette union déjà jugée contre nature allait durer dans le temps et dans l’espace du moment qu’elle avait une double composition dont ce que l’on appelle « société civile » et les partis politiques dits opposés au mandat présidentiel de Son Excellence Pierre Nkurunziza en 2015. Toutefois, c’est quand Pacifique Nininahazwe a tourné sa langue 7 fois et a finalement décidé de jeter l’éponge de ce groupe que l’hypothèse en introduction de cet article a été renforcée.
Mariage forcé ? Nul n’ignore que ce rassemblement a été forcé car, d’après ma source, à un certain moment , les financiers des troubles de 2015 exigeaient que ces « politiciens » soient dans une plateforme « officielle » pour la « bonne gestion des fonds y affectés » ; mais le doute a subsisté jusqu’à ce que le journaliste Richard Ciramunda ait pu dévoiler le caractère mafieux de cette association de droit belge. C’est à partir de ce moment-là que tout le monde a commencé à comprendre que cette union n’était motivée que par la politique du ventre qui, d’ailleurs avait caractérisé beaucoup de membres de ce fameux Conseil dont la plupart de membres avaient dirigé le Burundi dès l’aube de son indépendance jusqu’en 2015 sans pour autant démontrer aucun sens du patriotisme.
Mariage contre nature ? Comment pouvons-nous expliquer cette union libre entre :
Leonard Nyangoma et Hussein Radjabu après le divorce des années 1998 ?
Alexis Sinduhije et Hussein Radjabu ?
Jérémie Ngendakumana et Hussein Radjabu ?
Pacifique Nininahazwe ,Onesime Nduwimana et Dr. Jean Minani?
Charles Nditije et Gervais Rufyikiri ?
Audifax Ndabitoreye et le reste ?
Etc . etc. etc. et prenez tout le reste de ces membres par pairs et opposez-les les uns contre les autres avant 2015 et essayer d’expliquer à nos lecteurs ce qui les aurait du coup mis ensemble un certain mois d’avril 2015 …
Ce qui est sûr, tous ceux qui ont côtoyé ces personnalités ci-haut citées affirment que le seul motif du « mandat présidentiel » de 2015 ne pouvait en aucun cas les mettre ensemble et les faire faire bon ménage. « Le seul cordon ombilical entre les membres du CNARED est l’argent. Pour le CNARED , l’argent est plus fort que l’amour », affirme l’une de notre source qui a requis l’anonymat . « La preuve en est que, à cause des disputes liées à l’argent , il y en a parmi ceux-là qui ont déjà divorcé d’avec le Conseil à l’instar de Pacifique Nininahazwe qui n’a pas même attendu l’éclosion de l’œuf en argumentant qu’il était de la société civile et que la plateforme était politique comme s’il y avait adhéré aveugle tandis que d’autres récalcitrants comme Léonard Nyangoma en ont été mis à l’écart.
Bonne nouvelle pour les Burundais épris de paix : Même si ce Conseil serait pour l’heure tenu par le Major Pierre Buyoya ( actuellement en lobbying auprès du Président rwandais Paul Kagame ) via Charles Nditije et qu’il essaie de faire ressusciter pour tenter encore une fois de déstabiliser le pays en revenant par métamorphose BUYOYA 4 comme en 1987(1) , 1993(2) , 1996(3) , 3 membres de cette Union amoureux de paix et stabilité dont la représentante légale de l’association CNARED inscrite en Belgique ont déjà regagné le pays pour sa construction et ,« le Burundi n’attend qu’ [en] accueillir d’autres avant la fin de cette année, surtout ceux qui ne sont pas poursuivis par la justice », a conclu une autre source bien informée.
En tout cas, avec les prières sincères de ces derniers jours par les hautes autorités burundaises, le dénouement ne sera qu’heureux et les temps s’annoncent merveilleux pour ce pays de Mwezi Gisabo ; plus heureux encore , vu les CV( qui se résument en un mot « argent ») de la plupart des membres du CNARED ,son éffondrement viendra signer sans doute la fin de politiques de l’estomac qui ont longtemps caractérisé ce petit pays d’Afrique de l’Est et des Grands Lacs.
Appolinaire Nishirimbere 25 août, 2017