Le gouvernement burundais du président Pierre Nkurunziza est confiant sur un aboutissement « heureux » du processus de réconciliation nationale incarné par les missions assignées par la Commission Vérité-Réconciliation du Burundi (CVR-Burundi), a rapporté lundi le porte-parole adjoint du gouvernement Alain-Diomède Nzeyimana.
M. Nzeyimana s’adressait à la presse à l’issue d’une audience accordée par le président Nkurunziza, à une délégation sénatoriale américaine.
Au cours de ses entretiens avec cette délégation conduite par le sénateur Jim Inhof de la circonscription régionale d’Oklahoma et son homologue Mike Enzy de la circonscription de Wyoming, a précisé M. Nzeyimana, le président Nkurunziza a demandé à ses hôtes américains d’être de « véritables ambassadeurs » du Burundi dans un plaidoyer international allant dans le sens de soutenir cette vision nationale burundaise par un accroissement des investissements américains dans son pays, avec pour focus le développement du secteur énergétique.
Pour sa part, la délégation américaine a salué la détermination du président Nkurunziza pour conduire le Burundi vers une réconciliation irréversible en dépit des multiples crises du passé sanglant.
Indépendant depuis le 1er juillet 1962, le Burundi a connu depuis lors une série de crises cycliques sanglantes, notamment celles de 1965, 1972, 1988, 1991, ainsi que la plus longue de toutes, à savoir celle de 1993, qui aura duré une quinzaine d’années, malgré la conclusion en août 2000, de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi (AAPRB) sous l’égide d’une médiation internationale conduite par feu Nelson Mandela, premier président de l’Afrique du Sud post-apartheid.
Le mandat assigné à la CVR-Burundi couvre la période allant du 1er juillet 1962 au 4 décembre 2008, date supposée être la fin de la belligérance armée.
French.china.org.cn | le 10-10-2017