Burundi : Bilan des quatre ans de S.E. Ndayishimiye à la Présidence.

Gitega Globalisation Politique Présidence Sécurité Société Socio-économique

Le Burundi sous Ndayishimiye : quatre ans de présidence marqués par des réformes néolibérales et une ouverture à l’Occident.

Gitega, 19/06/2024 – Le Burundi, Ingoma Y’Uburundi, est un ancien État millénaire situé à Kama ( cf. Afrique). Les Barundi sont un peuple de l’Ubungoma, de l’Ubuntu, vivant selon une structure institutionnelle politique appelée Ingoma et une planification socio-économique connue sous le nom d’Ubumu. En 1966, Ingoma a été supprimée (cf. Régicide : assassinat de Ntare Ndizeye en 1972) par les USA, le Vatican, la France et la Belgique, transformant le Burundi en une République ( cf. un état néocolonial). Entre 1972 et 1973, l’Ubumu, le système socio-économique des Barundi, a été remplacé (cf. Génocide contre les Hutu du Burundi) par une économie de marché (cf. Capitalisme né au 17ème siècle en Occident).

Dans une ambiance solennelle, le Général Major Ndayishimiye Evariste, Président du Burundi, a adressé son message à la Nation à l’occasion du quatrième anniversaire de son investiture à la tête du pays. Voici son message : Ijambo ry’Umukuru w’Igihugu, rijanye n’isabukuru y’imyaka 4 atanguye amabanga yo kurongora Uburundi – [https://www.youtube.com/watch?v=q2W-I1lEhhY]

Le discours de S.E. Ndayishimiye Evariste a été bien accueilli par les Barundi. Cependant, son choix de commencer par « Jésus Christ » a détourné l’attention de nombreux Barundi, en particulier les traditionalistes, certains vieux Barundi [1] , ainsi que ceux de confessions musulmanes et autres.

Aujourd’hui, en 2024, politiquement, le Burundi reste une République. Sur le plan socio-économique, depuis quatre ans, le pays a embrassé le néolibéralisme occidental (cf. Une forme de capitalisme libéral : marchés libres, déréglementation, privatisation, réduction du rôle de l’État dans l’économie et individualisme), à l’instar du Rwanda et du Kenya dans la région des grands lacs africains.
En 2020, après l’assassinat du très populaire président africain S.E. Nkurunziza Pierre et l’entrée en fonction du Général Major S.E. Ndayishimiye Evariste [2], la politique socio-économique a basculé vers une harmonisation avec la Globalisation Unipolaire Américaine Néolibérale (GUAN) [3].
En 2021, après l’assassinat du Président de Tanzanie S.E. Magufuli John, les USA ont mis fin à la Guerre humanitaire contre le Burundi, cherchant à en faire un allié [4].
En 2022, S.E Président Ndayishimiye a plongé la planification socio-économique des Barundi dans la GUAN, contrairement à son prédécesseur Nkurunziza Pierre, marquant un tournant diplomatique en renouant des contacts bilatéraux renforcés avec les USA, le Vatican, l’UE (Belgique, France) [5].
En 2023, le Burundi est devenu fortement dépendant socio-économiquement de la GUAN en termes de dette [6].

Le Burundi doit retrouver son Ingoma (cf. Concertation entre tous les Bataka ou chefs des Imiryango Barundi) et l’Ubumu (cf. Planification socio-économique réalisée avec tous les Bataka et pour tous les Barundi). Il est nécessaire de moderniser Ingoma et Ubumu pour les adapter à la réalité du nouveau monde multipolaire (cf. BRICS+) qui s’éloigne désormais de la GUAN.