Nous venons d’apprendre par un communiqué que le CNARED refuse de soutenir un de ses membres fondateurs, à savoir, Mr SINDUHIJE Alexis face aux accusations en rapport avec le carnage de Ruhagarika, au cours duquel, de pauvres paysans ont été massacrés à l’arme blanche et d’autres brûlés vifs par des Hommes venus de la RDC et sous le contrôle de Mr Sinduhije Alexis.
Depuis que le CNARED existe c’est la première fois qu’on assiste, au grand jour, à des mésententes profondes explicitement exprimées. En effet, le Porte-parole du CNARED vient de contredire le bouillant Cimpaye Pancrace, membre éminent du MSD de Mr Alexis Sinduhije, ayant sorti un communiqué visiblement à l’emporte pièce comme dans ses habitudes où il confondait ce qu’il croit être et la réalité.
C’est la première fois qu’aucune voix n’a utilisé les canaux habituels pour mettre sur le dos du pouvoir en place la paternité de ce pogrom. C’est que cette fois-ci, tout le monde s’est rendu compte de la nature du projet qui est mûri contre le Burundi par ses ennemis, dont les éléments régulièrement utilisés sont quasiment tous, entraînés, entretenus et hébergés dans certains pays limitrophes du Burundi.
Le recadrage des propos tenus à la va-vite de Mr Cimpaye Pancrace par Mr Niyonkuru Anicet confirme la chute libre du CNARED et l’amenuisement des ressources financières d’où les derniers combats fratricides initiés par Mr Alexis Sinduhije. Plus le temps passe et plus les angoisses existentielles augmentent dans leurs rangs et des actes irrationnels voient le jour, ils ne sont qu’au début de leur surprise ; s’ils ne reviennent pas à la raison, qu’ils s’attendent au pire. Cela nous peine tous car nous sommes tous enfants de la même Patrie.
Malgré les coachings, les trainings, les renforcements de capacité, les formations au leadership, les voyages d’études à travers le monde, les encouragements en monnaie sonnante et trébuchante, …, les néo-colons demeurent en attente d’une véritable métamorphose de ce conglomérat en une entité capable de porte un projet, vil soit-il. Ils ont tout fait pour mettre le satellite CNARED en orbite, malheureusement, le constat est que l’investissement reste à fonds perdus.
Un autre communiqué d’une autre composante de l’environnement de Mr Sinduhije Alexis nous apprend, qu’elle déplore la mort du Capitaine Léopold Ndayimirije, nous dit-on, un valeureux officier, de la 37ème promotion de l’ISCAM, époux et père de trois enfants, connu pour sa bravoure, déserteur de l’Armée régulière. Il vient de connaître une triste fin, en République Démocratique du Congo, sous le glaive de ceux qui étaient supposés être ses alliés. Tout cela aurait été sous les ordres de Mr Alexis Sinduhije, l’opposant, le pacifique contre la tyrannie. Il paraîtrait qu’il s’agit d’une histoire de rivalité entre ses hommes et d’autres tous basés en RDC y gonflant les statistiques habituelles du HCR.
Les mêmes causes provoquent toujours les mêmes effets, le Burundi en a vu des vertes et des pas mûres, depuis Maconco le grand traite et allié des colons de l’époque, en passant par les suppôts des années 60 qui s’étaient mobilisés contre l’indépendance et aujourd’hui le CNARED, tel Judas, qui pour quelques 40 sesterces vendit le Seigneur Jésus, rien de neuf sous le soleil. Certes, des hommes de paille, à travers les siècles ont toujours existé, la particularité actuelle est attristante car ces traîtres à la Nation sont des Burundais qui n’ignorent pas d’où nous venons notamment le passé récent très douloureux depuis les années 60 (1965, 1969, 1972, 1988, 1993 à nos jours) mais dont la soif de la traîtrise attisée par leur ego hors normes et le goût exagéré du lucre. Ils sont tellement trempés dans ce projet macabre des néo-colons, qu’ils finissent par se l’attribuer et agir en conséquence. Se disent-ils après eux le déluge ? On a des raisons de le penser.
Les nègres de service il y en aura toujours mais aux jours d’aujourd’hui et surtout avec les nouvelles technologies de l’information, ça va très vite, trop vite, le savoir aussi ; tous ceux qui rament à contre courant seront rattrapés par le temps et l’histoire les jugera. L’Afrique actuelle n’est pas celle d’hier, tout comme le Burundi.
Ruvyogo Michel