Le représentant de l’OMS a indiqué que les efforts vont donc se poursuivre dans l’amélioration de l’accès à des services de santé de qualité complets et disponibles, afin d’accompagner le pays vers la couverture sanitaire universelle et l’atteinte des objectifs du développement durable.

𝑵𝒆́𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒕𝒆́ 𝒅’𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆𝒔 𝙙𝙚 𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝙙𝙪 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖-𝒏𝒆́

Au cours des présentations à cette occasion, il a été constaté que la première cause de la mortalité materno-infantile est la pauvreté, d’où la nécessité d’investir dans les services à fort impact sur la santé de la mère et du nouveau-né, tels que les soins prénatals, la présence du personnel qualifié pendant l’accouchement, les soins obstétricaux d’urgence et les soins post-partum.

𝑹𝒆𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍’𝑶𝑴𝑺

Au cours des témoignages, le Directeur Général de l’hôpital militaire de Kamenge, Marc Nimburanira a témoigné sur la façon dont une équipe de médecins gynécologues et pédiatres burundais a pu sauver la vie de 4 nouveau-nés prématurés, parmi les 6 nés d’une même maman qui a accouché à cet hôpital. C’était au moment où certains proposaient de les transférer à l’étranger, mais grâce au soutien du représentant de l’OMS et d’autres cadres, ces 4 enfants sont aujourd’hui en bonne santé, selon Marc Nimburanira.

Le Secrétaire Exécutif de l’OPDD Burundi, Thaddée Ndikumana a fait savoir que l’Office de la Première Dame salue l’engagement de l’OMS d’appuyer le domaine de la santé maternelle, en accompagnant les efforts de la fondation bonne action Umugiraneza dont la première Dame est Présidente, et œuvre pour le bien-être de la santé de la mère et de l’enfant. Il a appelé à la conjugaison continue des efforts pour aller de l’avant, en vue d’atteindre ensemble les objectifs fixés par l’OMS.

Quant au secrétaire permanent au ministère en charge de la santé publique, Olivier Nijimbere, le Gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort dans l’amélioration de l’accès à des services de santé maternelle et infantile, et a cité la continuité du programme de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans.