Le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema a annoncé jeudi 21 juin 2018, que la production du café pour cette année 2018 au Burundi a sensiblement augmenté.
Selon les propos du Ministre, sur 94 mille tonnes de café cerise attendues, 171 tonnes ont été récoltées et le café continu à arriver aux stations de lavage. Déo Guide Rurema l’a dit au cours d’un atelier de concertation des acteurs de la filière café et l’administration territoriale du Burundi en compagnie avec le Ministre de l’Intérieure Pascal Barandagiye.
Au cours de cet un atelier qui s’est tenu au chef-lieu de la Province Gitega,
Déo Guide Rurema a dit que le ministère espère que cette année, le Burundi aura une production de café vert qui se situera entre 20 et 22 mille tonnes.
Pour le ministre, cette bonne production de café vient du fait que le Gouvernement du Burundi a instruit les concernés de travailler en synergie. C’est d’abord entre les acteurs qui sont dans le secteur du café, sans oublier une bonne collaboration avec le Ministère de l’Intérieur. Le travail en synergie a contribué à encourager la population à s’adonner encore beaucoup plus favorablement à l’entretien du café.
Déo Guide Rurema rappelle les mesures qui ont été prises pour favoriser le caféiculteur. C’est notamment, payer les impayés, mais aussi donner un prix moyen de 500Fb par kg de café cerise. « Tout cela a encouragé la population à encore considérer le secteur café comme un secteur promoteur de leur revenu », a dit le ministre. Une autre chose est que tout le monde s’est levé comme un seul homme pour lutter contre la fraude du café.
Le Ministre de l’Intérieur Pascal Barandayie a confirmé que cette production du café a augmenté suite aux mesures prises contre les fraudeurs du café. Son ministère a placé la lutte contre la corruption au premier rang de ses préoccupations. Que ça soit la fraude des denrées alimentaires qui vont à l’extérieur du pays en dehors de la réglementation y relative et plus spécifiquement la fraude du café comme on l’a fait l’année dernière.
Cependant, il a interpellé les vendeurs, les commerçants et les propriétaires des stations d’épluchage que ça soit au niveau de l’administration, précisant que les mesures sont les mêmes que celles de l’année dernière. « Celui qui tentera de faire la fraude verra son camion saisi définitivement, mais aussi que le café qu’il portait sera vendu et le produit de la vente sera attribué à la commune d’origine du café », a dit le Ministre Pascal Barandagiye.
Le Ministre de l’Intérieure trouve que ces mesures ont produit un effet assez dissuasif l’année dernière. Le Ministre de l’Intérieure a rappelé que le café constitue une des sources des devises pour le Burundi. Il a donc interpellé les commerçants à ne pas s’exposer aux sanctions qui sont les plus sévères en cette matière.
Pour les stations de lavage qui refusent de recevoir le café cerise sous prétexte que la période de réception qui a été donnée a expiré, le Directeur Général de l’autorité de régulation de la filière café Emmanuel Niyungeko a indiqué que tout café cerise doit être réceptionné. Il a précisé que les stations de lavage qui ne les reçoivent pas vont à l’encontre des conventions qui ont été signées avec l’ARFIC et qu’elles s’exposent à des sanctions sévères.
Par Kurubone Alfred