Cette mesure est entrée en vigueur sur tout le territoire burundais dès jeudi le 24 juillet 2025. Quiconque ne s’y conformera pas sera également accusé de complicité et fera face à des sanctions exemplaires. Les forces de l’ordre sont appelées à redoubler d’efforts pour éradiquer les pratiques illicites des courtiers et des intermédiaires, qui ont refait surface.

Toutes ces décisions ont été prises par le Ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, Martin Niteretse, jeudi le 24 juillet 2025, lors d’une réunion avec les forces de sécurité de la région Est, tenue dans la ville de Muyinga. L’objectif de cette rencontre était d’évaluer la situation sécuritaire dans la région, de renforcer la sécurité et d’améliorer les capacités d’intervention rapide en cas de besoin.

𝙇𝙖 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙨𝙩 𝙗𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙖̀ 𝙡’𝙀𝙨𝙩 𝙢𝙖𝙡𝙜𝙧𝙚́ 𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨

D’après le Commissaire régional de la police, la sécurité dans l’Est du pays est globalement satisfaisante. Cependant, certains défis persistent, notamment les conflits liés à la contrebande à la frontière avec la Tanzanie, les meurtres dus aux conflits fonciers et conjugaux, ainsi que des cas de viols.

Des difficultés logistiques affectent également les services de sécurité, notamment le manque de matériel de bureau, l’état vétuste des infrastructures, et le problème du charroi, comme l’à indiqué le Commissaire régional.

Le Ministre Martin Niteretse a salué les efforts des forces de l’ordre depuis les fêtes de fin d’année jusqu’aux récentes élections, tout en les invitant à adopter comme devise :
« Toutes nos actions doivent mettre en avant l’intérêt du citoyen. »

Il a souligné que le Burundi a besoin de transformations dans tous les secteurs pour atteindre sa Vision 2040–2060. Il a ainsi exhorté les agents de sécurité à toujours s’interroger sur la manière de servir au mieux les citoyens et la nation.

𝙈𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙜𝙖𝙧𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙭𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙞𝙡𝙡𝙚́𝙜𝙖𝙡𝙚𝙨

Concernant la contrebande, notamment l’exportation illégale de haricots, de maïs, de café et de minerais vers la Tanzanie, le Ministre a mis en garde les commissaires communaux responsables des zones frontalières. Il a prévenu que des sanctions sévères sont prévues contre les autorités qui ne changeraient pas d’attitude.

S’agissant de la question des accusations de sorcellerie entraînant des meurtres, le Ministre a appelé les forces de l’ordre et les responsables locaux à une collaboration renforcée pour mettre fin à cette violence. Il a demandé une collecte rapide et proactive d’informations afin d’intervenir à temps.

Enfin, il a insisté sur l’interdiction des ligalas (groupes de jeunes désœuvrés), invitant les autorités à orienter ces jeunes vers des activités de développement communautaire.