𝗕𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗶: 𝗟’𝗮𝗲́𝗿𝗼𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗠𝗲𝗹𝗰𝗵𝗶𝗼𝗿 𝗡𝗱𝗮𝗱𝗮𝘆𝗲 𝘀’𝗮𝗿𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁𝗮𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲
 
𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙡𝙚 𝙨𝙮𝙨𝙩𝙚̀𝙢𝙚 𝘽𝙈𝙎 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙖𝙪𝙭 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡’𝙖𝙥𝙥𝙪𝙞 𝙙’𝙄𝙣𝙩𝙚𝙧𝙥𝙤𝙡 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙐𝙣𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙪𝙧𝙤𝙥𝙚́𝙚𝙣𝙣𝙚

Bujumbura, 13 août 2025 – Le gouvernement burundais a franchi un cap majeur dans la lutte contre la criminalité transnationale. À l’aéroport international Melchior Ndadaye, le projet Border Management System (BMS) a été officiellement lancé. Ce système numérique de surveillance des frontières ambitionne de rendre toute tentative de fuite ou de passage clandestin quasiment impossible, en particulier pour les criminels recherchés.

𝙐𝙣 𝙨𝙮𝙨𝙩𝙚̀𝙢𝙚 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙧𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙨𝙪̂𝙧𝙚𝙨

Développé avec le soutien de l’Union européenne et mis en œuvre par l’organisation « Soft Center », le projet BMS est une avancée technologique majeure dans le contrôle des mouvements aux frontières. Grâce à une connexion directe avec les bases de données d’Interpol, chaque passeport est désormais scanné et vérifié automatiquement.

« Désormais, un criminel qui franchit les frontières en pensant échapper à la justice se trompe lourdement», a affirmé Albert Ncutinamagara, responsable de la lutte contre la criminalité transfrontalière au sein de la police burundaise.

𝙄𝙣𝙩𝙚𝙧𝙥𝙤𝙡 𝙚𝙣 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙩 : 𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙤𝙥𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙚𝙣 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣

Le projet BMS s’inscrit dans une stratégie régionale impliquant les forces de police de la Communauté Est-Africaine, avec un soutien technique de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Le but: faciliter l’arrestation immédiate de tout individu recherché dès son passage à un poste frontalier burundais.

Richard Ndayisaba, Secrétaire permanent au ministère de la Sécurité publique, précise : « Ce système modernise les mécanismes de suivi aux frontières. Il est conçu pour être efficace, rapide et interconnecté avec les partenaires régionaux. »

Une extension progressive à toutes les frontières
Si l’aéroport Melchior Ndadaye est le premier à bénéficier de cette technologie, les autorités burundaises annoncent une généralisation progressive du système à l’ensemble des postes frontaliers du pays. À terme, tous les voyageurs – qu’ils entrent ou sortent du territoire – seront soumis à un contrôle renforcé, garantissant une meilleure traçabilité.

𝙐𝙣 𝙢𝙚𝙨𝙨𝙖𝙜𝙚 𝙘𝙡𝙖𝙞𝙧 : 𝙞𝙢𝙥𝙪𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙯𝙚́𝙧𝙤 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙧𝙞𝙢𝙞𝙣𝙚𝙡𝙨

En adoptant ce système, le Burundi adresse un message fort : aucune personne impliquée dans des activités criminelles ne pourra plus utiliser ses frontières comme échappatoire. Qu’il s’agisse de terroristes, trafiquants ou criminels de droit commun, les tentatives de fuite seront désormais détectées dès les points d’entrée.
Avec cette initiative, le Burundi affirme son engagement dans la sécurité régionale et internationale, et place la technologie au cœur de sa politique de lutte contre la criminalité.

 
Par NDAYISHIMIYE Emmanuel