Lors de la clôture de ces journées d’enseignement, Tuyishimire Léonard, pasteur principal de l’Église « Yesu ni Umwami », a insisté sur la nécessité pour les pasteurs d’adopter une nouvelle mentalité. « Il n’est plus acceptable aujourd’hui qu’un serviteur de Dieu vive dans l’attente d’un soutien matériel systématique de la part de l’église. Ce temps est révolu », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’époque où les fidèles apportaient les dîmes et autres offrandes comme principale source de subsistance du pasteur appartient au passé. « Aujourd’hui, les réalités économiques ont changé. Il est temps que les pasteurs travaillent de leurs propres mains, qu’ils s’engagent dans des activités génératrices de revenus », a-t-il ajouté.

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C’est justement dans cet esprit que les enseignements proposés ont mis l’accent sur l’entrepreneuriat, l’autonomie financière et le développement communautaire. Objectif : permettre aux pasteurs de mieux soutenir leurs églises et de contribuer activement au développement de leur pays.

« Ces formations s’inscrivent dans la Vision nationale de 2040 et 2060. En tant qu’Eglise, nous faisons nôtre cette ambition. Nous voulons des pasteurs qui soient des modèles de transformation et de réussite », a poursuivi le Rév. Pasteur Tuyishimire.

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Ces sessions ont également attiré des participants venus de plusieurs pays, dont le Kenya et l’Ouganda. Rév. Pasteur Moris Ngolo, venu de Nairobi, a salué la richesse du programme : « Ces enseignements sont porteurs d’avenir. J’espère qu’une édition pourra bientôt se tenir dans mon pays, pour en faire bénéficier davantage de responsables religieux. »

Même son de cloche du côté de l’ougandais Apôtre Allen Nsereko : « Ce que j’ai appris ici transformera des vies en Ouganda. J’ai été touché, mais aussi peiné que beaucoup d’autres n’aient pas pu participer. Ils vivent encore dans la confusion spirituelle. »

𝘿𝙚𝙨 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙’𝙚𝙨𝙥𝙤𝙞𝙧

Plusieurs pasteurs burundais, dont Irutingabo Manassé et Bukuru Marie Leatitia, ont témoigné du profond impact de ces enseignements sur leur vision du ministère. « On nous a appris à ne pas exagérer dans la foi, au point d’en oublier le bon sens », a confié Pasteure Bukuru.

Ces enseignements, dispensés entre autres par l’Apôtre Jide Lawore, ont déjà été organisés à sept reprises au Burundi et continuent de faire des émules, tant par leur contenu spirituel que pratique.