Le Sénat burundais a adopté tout récemment, à l’unanimité, une résolution en réaction à celle du Parlement européen du 15 juillet 2018 qui, dans certaines de ses dispositions, affirme que la situation sociopolitique ne s’est pas améliorée depuis les violences post-électorales de 2015 et que la nouvelle Constitution favorise la discrimination ethnique, en foulant aux pieds l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. Il s’agissait pour le Sénat burundais d’apporter un démenti catégorique et unanime à ces fausses informations et autres mensonges qui n’honorent pas ce prestigieux corps législatif européen. Il s’agissait pour le Sénat burundais de ne faire que son devoir, rien que son devoir, comme il l’a déjà si bien fait, en réagissant le 31 août 2017, à une résolution du Parlement européen du 6 juillet 2017 contenant des mensonges sur la situation sociopolitique au Burundi. Dans les deux cas similaires, le Sénat burundais a fait valoir la vérité, en présentant au monde, autre chose que ce sombre tableau que le Parlement européen présente sur la situation sociopolitique au Burundi.
Le Sénat burundais a adopté tout récemment, à l’unanimité, une résolution en réaction à celle du Parlement européen du 15 juillet 2018 qui, dans certaines de ses dispositions, affirme que la situation sociopolitique ne s’est pas améliorée depuis les violences post-électorales de 2015 et que la nouvelle Constitution favorise la discrimination ethnique, en foulant aux pieds l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. Il s’agissait pour le Sénat burundais d’apporter un démenti catégorique et unanime à ces fausses informations et autres mensonges qui n’honorent pas ce prestigieux corps législatif européen. Il s’agissait pour le Sénat burundais de ne faire que son devoir, rien que son devoir, comme il l’a déjà si bien fait, en réagissant le 31 août 2017, à une résolution du Parlement européen du 6 juillet 2017 contenant des mensonges sur la situation sociopolitique au Burundi. Dans les deux cas similaires, le Sénat burundais a fait valoir la vérité, en présentant au monde, autre chose que ce sombre tableau que le Parlement européen présente sur la situation sociopolitique au Burundi.
Pourquoi le Parlement européen s’entête-t-il à adopter des résolutions pleines de mensonges sur la situation sociopolitique au Burundi, alors que toutes les délégations étrangères qui ont déjà visité notre pays pour se rendre compte de la situation réelle qui y prévaut, sont rentrées satisfaites des acquis déjà obtenus en matière de paix et de sécurité ? Longue est la liste de toutes ces délégations étrangères dont nous vous avons déjà parlé dans nos éditoriaux antérieurs, de véritables témoins de l’évolution positive de la situation sociopolitique au Burundi. Mais il est heureux de rappeler qu’à l’issue de sa 72e session tenue, à Bujumbura, du 22 au 23 mai 2018, l’Union parlementaire africaine a, dans sa déclaration sur le Burundi, noté avec satisfaction l’évolution positive de la situation politique, sociale et sécuritaire dans notre pays et regretté sa mauvaise compréhension et sa mauvaise appréciation, suite à des campagnes de désinformation.
S’agissant de la nouvelle Constitution, elle n’est que l’émanation d’un vote massif que les Burundais, toutes ethnies confondues, ont exprimé souverainement, librement et sereinement lors du référendum constitutionnel du 17 mai 2018. De même que le référendum constitutionnel a été l’émanation du dialogue intérieur inter-burundais qui a vu une participation massive de Burundais de toutes les régions et de toutes les ethnies. Comment, dans ces conditions, la nouvelle Constitution viserait-elle la discrimination ethnique et foulerait-elle aux pieds l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi auquel le peuple burundais, dans toute sa composante ethnique, demeure profondément attaché en dix-huit ans d’existence, l’Accord en question ayant été conclu le 28 août 2000 ?
Pourquoi le Parlement européen persévère-t-il dans l’adoption des résolutions décrivant le Burundi tel qu’il n’est pas ? La paix et la sécurité dans notre pays sont une réalité tangible, le peuple burundais étant aujourd’hui convaincu de la nécessité impérieuse d’évoluer, avec sagesse et réalisme, vers un avenir meilleur, loin de tout ce qui est de nature à compromettre sa paix et sa sécurité, longtemps mises à rude épreuve par les violences inter-ethniques de triste mémoire. A ceux qui, outre Méditerranée, s’emploient à diffuser des mensonges sur notre pays, opposons un combat serein dans la recherche des solutions à nos problèmes.
Louis Kamwenubusa