Le Ministre en charge des droits de l’homme Martin Nivyabandi, au nom du Gouvernement burundais rejette en bloc le rapport de l’ONU, qui selon lui ne vise qu’entacher le pays et ses dirigeants, une démarche entamée par « les colons » depuis longtemps, à l’encontre des pays africains en l’occurrence le Burundi. Il proclame cela après la mise à jour du contenu du rapport de la commission de l’ONU, chargée d’enquêter sur la situation des droits de l’homme au Burundi,
Selon le Ministre Nivyabandi, ce rapport n’est pas différent des autres rapports produits antérieurement par cette commission dite d’enquête. Martin Nivyabandi rappelle à l’opinion nationale et internationale, que cette commission d’enquête a été imposée par le forcing de l’Union Européenne. C’est une commission qui n’a pas été cautionnée par la partie burundaise parce que le Gouvernement du Burundi avait même décelé des irrégularités au niveau des procédures. Le principe au niveau du conseil des droits de l’homme étant le dialogue et la concertation, a-t-il poursuivi.
Le Gouvernement du Burundi rejette donc les conclusions et les recommandations contenues dans ce rapport inculpant les plus hautes autorités du pays, en l’occurrence le Président de la République et les hauts gradés des forces de sécurité, dans la violation des droits de l’homme au Burundi.
Martin Nivyabandi se dit étonné que ce rapport affirme que le Chef de l’Etat est grand semeur de zizanie et de haine, alors que dans l’histoire du Burundi, il est le seul Président qui a mis en application de manière concrète la réconciliation nationale, en intégrant toutes les composantes ethniques au niveau de son palais, au niveau de son cabinet, au niveau de l’administration et dans différentes institutions.
Le Ministre Nivyabandi déplore que dans ce rapport il y ait des allégations qui s’orientent dans ce sens. Mais selon lui, cela n’est pas étonnant, parce que la mission qui avait été confiée à cette commission, était de ternir l’image des institutions du Burundi. Le but étant de justifier une quelconque exigence de la part de la justice internationale, afin que les autorités burundaises soient jugées par cette dernière, a précisé Martin Nivyabandi .
Au niveau du Gouvernement du Burundi, le Ministre des droits de la personne humaine a indiqué que ce rapport est considéré comme étant un rapport politiquement motivé. Comme le Gouvernement l’a toujours affirmé, c’est un rapport qui voudrait déranger autant que faire ce peut les institutions burundaises.
Martin Nivyabandi demande par conséquent à la population burundaise et aux amis du Burundi de rester sereins, de continuer à sauvegarder la souveraineté nationale, de poursuivre leurs activités quotidiennes mais aussi de conjuguer leurs efforts, pour que le respect et la défense des droits de l’homme soient une réalité au Burundi, a-t-il conclu.
Jeudi, le 06/09/2018 par NKURUNZIZA Dieudonné, http://www.rtnb.bi