Les opérateurs économiques du Burundi se disent satisfaits de l’opérationnalisation du territoire douanier unique mais s’indignent de la façon dont le système de contrôle électronique du cargo est organisé.
L’information a été donné mardi 16 octobre 2018 par le Président de la Chambre fédérale du commerce et de l’industrie au Burundi lors de la visite de l’équipe des journalistes de la Communauté Est africain (CEA). De l’autre côté, les opérateurs dans le domaine des industries pharmaceutiques ont demandé au Gouvernement burundais de privilégier les industries locales dans l’octroi des marchés.
La visite que les journalistes de la CEA ont effectué dans les pays membres de la CEA a été clôturée au Burundi. Le but de ce tour était de se rendre compte de l’état des lieux du territoire douanier unique, l’accord mutuel de reconnaissance et l’implantation des industries locales surtout celles pharmaceutiques.
Au Burundi, ces journalistes ont visité l’industrie pharmaceutique SIPAHAR qui fabrique des produits pharmaceutiques pour que la population puisse s’approvisionner localement. Le directeur de l’administration a indiqué que le défi est que les marchés sont octroyés aux industries pharmaceutiques étrangères. Il a aussi mentionné l’insuffisance des devises.
Les journalistes se sont également rendus à la BRASERIE- BRARUDI. Celle-ci fabrique des boissons qu’elle exporte en République démocratique du Congo, en Tanzanie et d’autres vendus localement. Le chargé de la communication à la BRARUDI a indiqué que la BRASERIE-BRARUDI trouvent la matière première soit ici au Burundi, soit à l’étranger.
Le représentant de l’association a signifié à l’association des banquiers que le fait que le Burundi a intégré dans la CEA, ceci a permis l’installation au Burundi des institutions bancaires des pays de la sous région comme le Kenya et la Tanzanie.
Les journalistes se sont rendus aussi à la Chambre fédérale du commerce et d’industrie du Burundi (CFCIB). Denis Nshimirimana a dit qu’avec l’opérationnalisation du territoire douanier unique, les affaires commerciales se déroulent bien. Il a souligné cependant que le seul problème est la non utilisation du même système de contrôle des camions dans les pays de la CEA.
A ce défi, le Directeur Général de l’IBM a expliqué qu’ils ont installé un système informatique selon la préférence des pays, mais que si la communauté le souhaite et le demande, l’IBM est prêt à installer un système informatique identique dans tous les pays.
Par Kurubone Alfred