On en sait désormais un peu plus sur les ennuis de santé d’Ali Bongo. Selon la très sérieuse agence mondiale Reuters, Ali Bongo qui est convalescent en Arabie Saoudite aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Une information confirmée à cette agence par une source médicale et une autre diplomatique. Une version qui contraste avec celle encore répétée hier soir encore par le porte-parole de la Présidence de la République gabonaise.

Ali Bongo (60 ans en février 2019) pourrait ne pas regagner le Gabon de sitôt, si on en croit ce lundi l’agence Reuters et ses sources concordantes. Contrairement au diagnostic que « fatigue sévère » évoqué hier par la Présidence gabonaise, Ali Bongo souffrirait plus exactement des conséquences d’un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre alors que celui-ci participait au « Davos du désert ».

La bonne nouvelle dans cette affaire de malaise présidentiel, est que Ali Bongo serait bien vivant et non mort comme l’ont affirmé les rumeurs les plus folles. Ali Bongo et sa « fatigue sévère » peuvent déjà compter sur la présence de sa famille et de ses plus proches collaborateurs qui ont accouru à Riyad depuis son hospitalisation mercredi.

Rappelons qu’un AVC est généralement mieux pris en charge s’il est diagnostiqué correctement dans les trois heures de sa survenu par des médecins. Mais l’on ne s’en sort jamais indemne. Ce qui veut dire que son état de santé pourrait bien nécessiter du temps et de la rééducation. Reste donc à connaitre l’ampleur des séquelles laissées par cet accident cérébral sur sa santé globale et si Ali Bongo pourrait continuer à exercer la fonction présidentielle qui a déjà eu raison de lui occasionner cette « fatigue sévère ».

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