Au cours de l’émission publique de vendredi le 19 septembre 2014 organisée à Gitega par les porte- paroles des institutions publiques, le Secrétaire général et porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba a rappelé que le Burundi est un état démocratique vivant pleinement la séparation des pouvoirs.

« L’affaire de Monsieur Mbonimpa n’est pas l’affaire du gouvernement car le pays vit la séparation des pouvoirs », a t -il répondu aux journalistes qui ne cessaient de revenir sur l’incarceration du président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa.

« Aucun pouvoir législatif ou exécutif ne s’ingère dans les affaires de la justice. » a martelé M. Nzobonariba

Quant aux informations diffusées sur la RFI sur la présence des militaires sur le sol congolais, le Secrétaire général du gouvernement dit que de telles informations sensibles sont pour la plupart manipulées par les intéressés dans des media de renom ; en témoigne l’information d’une probable rébellion des burundais diffusée sur France24 de Pauline Simonet.

Toujours à ce sujet, le porte-parole du ministère de la justice a éclairé l’opinion sur l’ordonnance du ministre de la justice aux juridictions statuant sur la libération des prisonniers souffrant de différentes maladies chroniques. « Cette ordonnance ministérielle s’applique pendant une période bien précise qui ne concerne pas l’affaire de M. Mbonimpa. » a indiqué le porte parole de la justice