Les médias occidentaux ont eu toute la peine du monde à encaisser l’échec du coup d’Etat. Comme pour les manifestations violentes, ils étaient derrière. Ce n’est qu’un secret de polichinelle. Tout a été financé par les Occidentaux. L’argent payé aux manifestants, les militaires et policiers putschistes, la propagande internationale contre Nkurunziza derrière le prétexte du mandat. Nkurunziza s’en sort. Il regagne Bujumbura. Et trouve les médias détruits, les activistes aux abois et les putschistes défaits ou en débandade. Dieu aime le Burundi.
Il avait pourtant averti: un putsch serait sans issue. On ne l’a pas cru. Puisque les Occidentaux sont de grands sorciers. Et voilà les activistes qui se cachent et disent craindre pour leur vie! Et quand ils provoquaient l’insurrection, c’était un jeu d’enfants? Quand les médias privés attisaient le feu et diabolisaient la police et les Imbonerakure, c’était une procession d’enfants de choeur? Le président avait déconseillé ce virage de manipulation des forces de défense et de sécurité. Les Occidentaux ont récupéré les mécontents du système et les serviteurs de Pierre Buyoya comme le général Cyrille Ndayirukiye. Pour un tel résultat?
Désormais, le prétexte du mandat ne tient plus la route. Ceux qui prétendaient défendre Arusha visaient la négation des élections. Nkurunziza, énième fois rescapé, a promis de pardonner. Dans l’intérêt de la paix. Espérons qu’il tienne parole. Mais cette expérience va exiger une refonte du cadre légal des médias et de la société civile. Plus question de trembler à cause des aides des Occidentaux. D’autres leçons sont à tirer de cette épreuve inoubliable du 13 mai 2015.
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