Selon certaines sources plus ou moins « officielles », le gouvernement du Burundi a déjà pris la décision de retirer la licence à la société de télécommunications Leo pour activités déstabilisatrices et d’atteinte à la sûreté nationale. Cet opérateur avait à sa tête un DG rwandais qui obéissait – curieusement – plus aux services de renseignements rwandais qu’au cahier des charges des investisseurs zimbabwéens. Le DG avait recruté plusieurs directeurs rwandais et faisait tout pour écouter les communications et partager les messages des abonnés ciblés avec le DMI. Le rwandais a été expulsé et certains directeurs ont choisi de se mettre en congé à Kigali. En attendant le putsch!

Le non-dit de la Fondation STAMMA au Burundi

Philipp ZiseiR est le fils de Verenna Stamm qu’il a eu de son premier mariage avec un allemand. Ce philipp co-gère avec sa mère la fondation Stamm. Phillip a chopé une orpheline qui a grandi et était élevée par la fondation STAMM. Avant la vie commune et au grand jour, Philipp avait l’habitude d’abuser de l’orpheline et de la violer à plusieurs reprises. Elle était sans défense et subissait tout en silence. Mais tout le personnel était au courant. Fin des fins et grâce à la pression du personnel et aux menaces de saisir les autorités compétentes, Philipp a décidé de vivre en couple officiellement avec l’orpheline. Elle s’appelle Anita, une burundaise.

La CIRGL et le Secrétaire Général de l’EAC échouent à faire passer l’idée d’une transition de 3 ans

L’ONU, l’U.E et l’Union Africaine ont déclaré le soutien au facilitateur Djinnit. Pendant ce temps, l’opposition radicale et une partie de la société civile réclament toujours le départ de Djinnit. Les jours passent. La CENI a déjà rendu publiques les propositions du nouveau calendrier. Le gouvernement vient de lever les mandats d’arrêts et de réactiver la commission de récupération des armes détenues par les civils illégalement. Comme l’opposition radicale et la société civile savent que le conflit se règle au niveau régional, Buyoya a recommandé de séduire le Secrétaire Général de l’EAC et le Secrétaire Exécutif de la CIRGL. Le rwandais SEZIBERA tente d’aller à l’encontre des décisions des chefs de l’Etat. Le professeur Tumba Luaba poursuit son plan contre Bujumbura. Il voulait délocaliser le siège de la CIRGL. Mais même Kinshasa (car il est congolais de la RDC) et Luanda (son adjoint est Angolais) ont refusé. Les deux parlent d’une transition. Ils font cavalier seul.

Djinnit poursuit son travail. L’envoyé spécial de l’Union Africaine est arrivé hier à Bujumbura. Il est d’avis qu’il faut avancer dans le dialogue comme cela a été recommandé par le sommet de l’EAC. L’opposition non radicale va proposer les candidats pour les postes de deux commissaires de la CENI. Pas de transition. L’ONU et les chefs de l’Etat de l’EAC sont clairs là-dessus. Même si l’opposition radicale fait du bruit contre la CENI et la candidature de Nkurunziza, elle mobilise pour les campagnes électorales. C’est le cas de RANAC et Rwasa. Un pied dedans un pied dehors. Qui est dupe?

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