» Abdoulaye Bathily, nous le connaissons ce Monsieur. C’est un Sénégalais qui, aujourd’hui, veut donner des leçons ici au Burundi. Nous le respectons parce qu’il est l’Envoyé des Nations Unies, nous respectons ce qu’il va faire, nous attendons les conseils qu’il va nous donner. Mais n’attendons pas prendre des décisions par rapport à ses positions ou aux positions des Nations Unies. Les Nations Unies doivent coopérer. Mais pas les Nations Unies seulement. Même les pays de la sous-région ou les pays de l’Union européenne. Ils prodiguent des conseils mais c’est à la souveraineté de la nation, du pays, de prendre des décisions qui vont à l’endroit de la bonne marche de notre vie du pays. Je vous dis, la problématique des élections, ça révèle de la souveraineté nationale. Ce n’est pas de la souveraineté internationale ou quoi.
Abdoulaye Bathily arrive au Burundi, il convie les partis politiques sans d’abord se présenter aux instances habilitées. C’est inadmissible! »

Gaston Sindimwo, Secrétaire général UPRONA